Ce fut un beau succès en février que ce Mois du film franco-palestinien organisé à travers la Palestine par l’attachée à l’audiovisuel du Consulat général de France à Jérusalem, Valérie Fouques. Le principe du festival était de valoriser les efforts produits par le Consulat en matière d’aide et de soutien à la production cinématographique palestinienne.
Ainsi, en ce qui concerne Ramallah, dès l’ouverture le festival a eu un retentissement conséquent, puisque la projection du film « Le sel de la mer » a pu se faire en présence de sa réalisatrice, Annemarie Jacir, interdite d’entrer dans les Territoires depuis un an et qui a bénéficié d’une autorisation d’y revenir spécifiquement pour cette manifestation. Le moment était bien entendu au plus fort de l’émotion, où une jeune palestinienne de grand talent a pu retrouver ses amis, ses collègues, sa famille, son public… après un an de séparation forcée. La salle de cinéma était comble, les spectateurs s’asseyant jusque dans les escaliers et en contrebas de la scène. Une réception au Zan+ a suivi la projection, offerte par le consulat et le Centre culturel français de Ramallah.
La deuxième séance était dédiée à la projection de deux films : le court métrage « Chek-point de Bethléem, 4 heures du matin » en présence de la réalisatrice Ann Paq et « 5 minutes from home », de même en présence de son auteur, Nahed Awad. Bien que diffusé au cours de nombreuses occasions dans l’année, ce dernier documentaire d’une excellente facture a encore rassemblé un public nombreux.
Enfin la séance de clôture était dédiée à la projection de trois moyens métrages qu’il est très difficile de pouvoir visionner, ce qui expliquerait le succès, là encore, de la projection. Pour « Swesh, Swesh » de Ryad Deis, « Be quiet » de Sameh Zoabi et « Lech Sabreen » de Moayad Ellayyan, les trois réalisateurs étaient présents, accompagnés de leurs acteurs. Un très beau moment, pour lequel on aura encore pu voir parmi le public des personnalités telles que les cinéastes George Khleifi, Mohamed Attar ou Ismael Ahabbash, Mahmoud Abuashash, Véra Tamari ou Hassan Balawi…
En coulisse, deux ateliers ont été organisés au Centre culturel français : un atelier informel sur la production, durant lequel la productrice Marie Gutman aura rencontré une poignée de jeunes cinéastes de Ramallah, et une conférence sur « L’identité palestinienne dans son cinéma » de la jeune chercheuse Laure Fourest, qui aura rassemblé une vingtaine d’intellectuels, chercheurs et cinéastes de la ville.
Un événement qui aura marqué la programmation culturelle de la ville en cette fin d’hiver, sans aucun doute…
Partenaires : Théâtre Al Kasaba, Service de l’audiovisuel du Consulat général de France à Jérusalem
Ainsi, en ce qui concerne Ramallah, dès l’ouverture le festival a eu un retentissement conséquent, puisque la projection du film « Le sel de la mer » a pu se faire en présence de sa réalisatrice, Annemarie Jacir, interdite d’entrer dans les Territoires depuis un an et qui a bénéficié d’une autorisation d’y revenir spécifiquement pour cette manifestation. Le moment était bien entendu au plus fort de l’émotion, où une jeune palestinienne de grand talent a pu retrouver ses amis, ses collègues, sa famille, son public… après un an de séparation forcée. La salle de cinéma était comble, les spectateurs s’asseyant jusque dans les escaliers et en contrebas de la scène. Une réception au Zan+ a suivi la projection, offerte par le consulat et le Centre culturel français de Ramallah.
La deuxième séance était dédiée à la projection de deux films : le court métrage « Chek-point de Bethléem, 4 heures du matin » en présence de la réalisatrice Ann Paq et « 5 minutes from home », de même en présence de son auteur, Nahed Awad. Bien que diffusé au cours de nombreuses occasions dans l’année, ce dernier documentaire d’une excellente facture a encore rassemblé un public nombreux.
Enfin la séance de clôture était dédiée à la projection de trois moyens métrages qu’il est très difficile de pouvoir visionner, ce qui expliquerait le succès, là encore, de la projection. Pour « Swesh, Swesh » de Ryad Deis, « Be quiet » de Sameh Zoabi et « Lech Sabreen » de Moayad Ellayyan, les trois réalisateurs étaient présents, accompagnés de leurs acteurs. Un très beau moment, pour lequel on aura encore pu voir parmi le public des personnalités telles que les cinéastes George Khleifi, Mohamed Attar ou Ismael Ahabbash, Mahmoud Abuashash, Véra Tamari ou Hassan Balawi…
En coulisse, deux ateliers ont été organisés au Centre culturel français : un atelier informel sur la production, durant lequel la productrice Marie Gutman aura rencontré une poignée de jeunes cinéastes de Ramallah, et une conférence sur « L’identité palestinienne dans son cinéma » de la jeune chercheuse Laure Fourest, qui aura rassemblé une vingtaine d’intellectuels, chercheurs et cinéastes de la ville.
Un événement qui aura marqué la programmation culturelle de la ville en cette fin d’hiver, sans aucun doute…
Partenaires : Théâtre Al Kasaba, Service de l’audiovisuel du Consulat général de France à Jérusalem
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