dimanche 28 juin 2009

La Fête de la musique au centre culturel franco-allemand de Ramallah






La Fête de la musique au Centre culturel franco-allemand de Ramallah, ce furent à part les activités du 21 juin 4 concerts, entre le 11 et le 25 du même mois, dans la médiathèque Robert Schuman, devenue le centre du Centre....
En partenariat avec Al Kamandjati, deux soirées d’une grande qualité ont pu être organisées : un concert « Schuman, Mozart et Brahms », notamment avec le soliste au piano Eric Stumacher, qui déjà l’année précédente avait honoré le Centre par un concert, accompagné par le violoniste Peter Sulskin, mais aussi au cours de laquelle Ramzi Aburedouane nous a fait l’honneur de venir non pas en tant que l’ami qu’il est, mais en tant que musicien, pour une superbe interprétation du Quintet de Brahms. On a pu sentir l’énergie et la rigueur d’une direction sous les indications de Peter Sulskin, dont nous rappelons qu’il est par ailleurs le directeur artistique du Festival baroque d’Al Kamandjati. Avec la même association, la médiathèque a pu recevoir un concert du jeune et talentueux compositeur et pianiste Giacomo Grassi, venu interpréter ses oeuvres pour un public de fidèles d’entre les fidèles. Soirée de douce légèreté, teintée d’une certaine nostalgie… beaucoup de sensibilité et de promesses…
Avec son autre partenaire de choix, le Conservatoire national de musique Edward Saïd, et la collaboration directe de son directeur Ibrahim Atari et de l’enseignant de contrebasse Ramadan Khattab, le Centre culturel franco-allemand de Ramallah a de même co-organisé deux concerts : un concert de musiques classiques, avec un solo à la flûte qui était une création de son interprète, un trio pour violoncelle, violon et flûte et un magnifique duo pour violoncelle et contrebasse. La deuxième soirée a été l’objet d’un programme oriental, avec un amusant et impressionnant concert de percussions, suivi par des chœurs orientaux et s’achevant par une performance du groupe maintenant largement reconnu et apprécié, Thurath.

La Fête de la musique 2009 fut aussi l'occasion pour le Goethe Institut de programmer une série de 5 films allemands portant sur le thème de... la musique ! Un accompagnement intéressant et un joli petit succès.
La fête de la musique au centre culturel franco-allemand : l’occasion que tous les talents de tous les horizons se retrouvent sur scène !

Partenaires : Al Kamandjati, Conservatoire national de musique Edward Saïd, théâtre Al Kasaba, Goethe Institut.

Photographies d'Antoine Squiban et Hala Kaileh. le portrait de Giacomo Grassi au piano est de Mika Takahashi.

jeudi 25 juin 2009

Fête de la musique : une nuit à Ramallah



La nuit était douce ce 21 juin, sous les pins du Snowbar de Ramallah. Un public nombreux et acquis à la cause des plaisirs de la musique s’était rassemblé sur les terrassements en vieilles pierres faisant face à la scène, autour d’un grand feu, le long du comptoir du bar ou aux tables nappées d’un Vichy parfaitement dans le ton, jusqu’aux abords de la piscine pour jouir d’un peu de la fraîcheur qui bonifie les lieux… Toute l’ambiance était pour rappeler combien il peut faire bon vivre à Ramallah.
C’est tout d’abord le formidable groupe Les Grandes Bouches qui aura offert au public sa musique faite d’énergie, de rythme et d’enthousiasme. Les 3 musiciens français étaient vraisemblablement très touchés de jouer devant ce parterre de jeunes Palestiniens, d’autant que leur répertoire en ces lieux trouvait un certain écho : les révolutionnaires «Bella Ciao » ou « Mandrin », pour donner le la, avaient trouvé un auditoir presque taillé sur mesure ! Bonne cause et bonne chaire se sont donc conjuguées au même présent ce soir là.
Succédant au groupe toulousain, Shadi Zaqtan a donné le ton pour la fin de la soirée, avec ces dernières créations. Poésie pleine de sens et musique sans concession seront la marque de ce jeune auteur, compositeur et interprète plein de promesses, même s’il n’a plus aucune preuve à donner : celle de son talent est faite depuis longtemps.
Shadi Zaqtan était accompagné, d’une façon improvisée mais brillante, par le guitariste des Grandes Bouches, et à l’issue de la soirée, quand ne restaient que les derniers festoyeurs à profiter des bonheurs de la nuit, des projets de production d’album se sont échangés… Une douce soirée qui, donc, semble devoir rebondir sur de beaux projets !

Partenaires : Snowbar , Spedidam, CulturesFrance, Centre culturel français de Gaza.

Photographies d'Antoine Squiban

Fête de la musique : le 21 juin dans les rues de Ramallah




En ce 21 juin, jour de la Fête de la Musique, le Centre culturel français de Ramallah et la municipalité de Ramallah, ont animé tout le centre-ville et la place Al Manara avec fanfares et défilés…
Dès le début de journée, la fanfare française Musicabrass a mis du désordre dans les rues autour de la place centrale de Ramallah, en jouant selon un itinéraire allant de Manara à Douar Saha, puis revenant par Rukab street à son point de départ. Une heure, environ, de cuivres gonflés à bloc, de percussions à gogo et de joie bien partagée. La foule s’amassant autour des 7 musiciens de la fanfare loufoque, les jeunes hurlant de rire, les enfants s’emparant des instruments : un vent de fantaisie a balayé sur le centre de Ramallah et sa canicule de début d’été ! Les Musicabrass, peu habitués à un enthousiasme aussi débordant, se sont pris au jeu et ont baladé leur public un peu plus longuement qu’ils n’y étaient invités. Généreux et apprécié…
En fin d’après-midi, c’est la fanfare officielle de la Police palestinienne qui a investi le centre-ville : la même formation avait reçu un an plus tôt le Président Sarkozy à Bethléem avec une Marseillaise très orientale, et il lui avait été fait promesse à ce moment là d’une invitation à la Fête de la musique suivante : la parole donnée fut donc tenue et cette formation d’une cinquantaine de musiciens a pu impressionner le public par son énergie et sa légèreté, en jouant des airs de Fayrouz ou des classiques orientaux à travers toujours la même place Manara et dans les principales artères du centre-ville . La bonne humeur, comme la surprise d’un public nombreux, étaient au rendez-vous.

Partenaires : Municipalité de Ramallah, Police nationale palestinienne, CulturesFrance, Région Rhône-Alpes, Centre culturel français de Gaza
Photographies d'Antoine Squiban et Azzam Mansour



Le café littéraire de Maya Abu Hayat


La jeune poétesse et écrivain Maya Abu Hayat a été l’invitée du Café littéraire du Centre culturel français de Ramallah le 24 juin. Rayonnante, la jeune femme a effectué une longue lecture de ses poèmes déjà parus dans les recueils « L’inventaire de ce que ma mère a perdu », « A ceux qui ne sont pas encore partis » et « Mon père ». Il aura ainsi été entendu des vers tels que « Quand ma mère fait l’inventaire de ses pertes / Elle ne dit pas adieu / Elle ne dit pas que tout est fini / Elle ne dit pas que le monde est parti en fumée / Elle restitue à notre maison tout ce qui la fait afin que chaque matin il puisse revenir ».
Au long jeu des questions-réponses qu’impose l’exercice, elle aura entre autre fait allusion à l’influence certes que Mahmoud Darwish a eu sur son écriture, mais aussi combien elle revendique son indépendance et son originalité, notamment dans la façon minutieuse avec laquelle elle décrit la quotidienneté, l’intériorité, et encore notre monde dans ce qu’il a de profondément contemporain.

Photo de Hala Kaileh

dimanche 14 juin 2009

Le Maire de Paris à la Fondation A.M. Qattan


Après qu'il ait déjeuné avec Janet Michael, Maire de Ramallah, la Fondation A.M. Qattan a reçu le Maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, pour une visite de ses locaux et une réunion, à laquelle a assisté le Consul Général de France à Jérusalem, M. Alain Rémy. La délégation a pu apprécier une exposition tirée des travaux d'Emilie Jacir pour la Biennale de Venise et une vidéo d'art de Shérif Waked, "Chic Point". Le directeur de la fondation, M. Zyad Khellef, a expliqué au Maire de Paris l'importance de la Fondation A.M. Qattan dans le paysage de l'art contemporain et de l'éducation en Palestine, ainsi que les projets menés en partenariat avec Paris depuis quelques années, dont une résidence de 4 mois offerte à 3 artistes palestiniens chaque année, dotée d'un studio et d'une bourse pour un séjour à la Cité des Arts de Paris. Cette résidence est offerte par le Consulat général de France à Jérusalem, la Fondation A.M. Qattan et l'association Welfare. Pour renforcer ce dispositif qui a fait ses preuves, le Maire de Paris a proposé à cette occasion deux nouvelles résidences de six mois chacune, entièrement prise en charge par l'administration de la capitale française. Il s'est engagé de même à soutenir des séjours d'artistes français à Ramallah, ainsi qu'à apporter son aide à des projets de diffusion culturelle palestinienne à Paris, en insistant sur l'importance de la valorisation de la culture dans les périodes difficiles.
Le Centre culturel français de Ramallah sera sans doute amené à piloter l'organisation d'une saison palestinienne à la Maison de la Poésie de Paris, à travers une idée et avec le soutien d'Ernest Pignon-Ernest, ainsi qu'à renouveler l'expérience de la Nuit Blanche dès cette année.
La Maire de Paris a aussi tenu à aller voir près de la Fondation l'un des portraits de Mahmoud Darwish collé par Ernest Pignon-Ernest, dans les ruines d'une maison détruite par l'armée israélienne.

Photo d'Antoine Squiban prise au cours de la projection de la vidéo "Chic Point" de Sherif Waked, avec de droite à gauche le Consul général de France à Jérusalem, M. Alain Rémy, l'adjoint au Maire chargé des relations internationales M. Pierre Shapira, le Maire de Paris M. Bertrand Delanoë, Zyad Khellef et Mahmoud Abuashash.

jeudi 11 juin 2009

Docommentaires : "Rafah, chroniques d'une ville de la bande de Gaza" de Stéphane Marchetti et Alexis Monchodet


La salle Arte du Centre culturel franco-allemand de Ramallah a encore été comble ce 10 juin à l’occasion de la projection de « Rafah, chroniques d’une ville de la bande de Gaza » d’Alexis Monchodet et Stéphane Marchetti, dans le cadre du cycle mensuel de diffusion de documentaires, « Docommentaires ». Le film fait partie de la collection Festival des Festivals 2007 du ministère français des Affaires Etrangères.
Si les auteurs présentent une année d’événements à Rafah, année cruciale s’il puisqu’elle se situe entre la décolonisation par Israël et la prise de pouvoir du Hamas, cette période de basculement aurait aussi pu paraître datée pour un public averti tel celui palestinien. Il reste que ce film a une valeur d’archives précieuse, sans aucun doute, mais aussi outre l’information qu’il véhicule, donne un ton sur l’ambiance qui règne dans la bande de Gaza : entre drame et légèreté, larmes non contenues et éclats de rire francs, le tout dans un chaos qui semble sans fond… Les Gazaouis de Ramallah présents à cette projection l’ont bien souligné : ils ont retrouvé dans « Rafah, chroniques d’une ville… » tout l’esprit de ce Gaza qu’ils aiment, qu’ils ont dû quitter et qu’ils ne peuvent plus retrouver depuis des années. Ce qui paraît bien évidemment un gage de grande qualité !

mercredi 10 juin 2009

"Abu Ali Um Ali" peints par Véronique Van Eetvelde




Le Centre culturel français de Ramallah présente du 9 au 30 juin une exposition des oeuvres de l’artiste belge Véronique Van Eetvelde. Initialement créées pour illustrer un conte du recueil de Chérif Canaane, « Abu Ali Im Ali », les 55 toiles sont empreintes de l’esprit du récit, d’un imaginaire lié à la Palestine, ses personnages, sa douceur, sa lumière, sa lancinance… Véronique Van Eetvelde a traité son sujet avec un immense respect pour la culture palestinienne, une grande attention, une délicatesse rare.
Ce travail, qui hérite d’une facture qui sans aucun doute s’est affirmée à Rome où l’artiste a longuement séjourné, n’est pas sans rappeler la patine d’antiques bas-reliefs ou des photos de famille passées et jaunies par les ans. Il y a dans cette œuvre une façon d’arrêter le temps des plus touchantes.
Véronique Van Eetvelde a au cours d’un bref discours déclaré son attachement à cette Palestine où elle aura vécu trois années, ainsi que son profond attachement à sa culture. L’anthropologue Chérif Canaane a ensuite longuement raconté le conte, tel le grand narrateur qu’il est sans aucun doute, devant un public acquis. Sont venus les soutenir ou apprécier l’exposition des personnalités aussi variées et inattendues que le général Jihad Jayousi et son frère le chroniqueur et écrivain Ziad Jayousi, les historiens Salah Abdeljawad et Roger Heacock ou le musicien Shadi Zaqtan… ce fut une belle et douce soirée de début d’été, dans le ton des tableaux de Véronique Van Eetvelde.

Illustrations de Véronique Van Eetvelde et photographie de Lucia Cristina Estrada Mota

dimanche 7 juin 2009

"Home" au théâtre Al Kasaba




Le Centre culturel français de Ramallah a eu l’honneur de participer à la première mondiale de « Home » de Yann Arthus-Bertrand, produit par Luc Besson et financé par le groupe PPR, en organisant à Ramallah, à l’instar des centres de Jérusalem, Naplouse, Gaza, Hébron et Bethléem, une projection du film au théâtre Al Kasaba, en soirée du 6 juin 2009.
Le film sur l’environnement, véritable coup de poing contre les dégâts liés à l’industrialisation, a reçu un accueil des plus enthousiastes, voire ému. Il est vrai que les images sont magnifiques, le rythme fascinant, et les commentaires détonants et sans retenus. Tout est dit. Le signal d’alarme est mis en marche.
La jeune artiste Shuruk Harb était présente, à peine revenue de New York où elle était en résidence depuis un an, ainsi que la cinéaste Nahed Awwad ou la pianiste Nadia Abushi, parmi un public tout acquis à la cause.
Le projet a été retenu, avec le théâtre Al Kasaba, d’organiser des séances de matinée en direction des jeunes des camps d’été de Ramallah, et de prévoir des projections dès la rentrée scolaire dans les écoles partenaires du Centre culturel français de Ramallah. Une belle leçon pour l’avenir, même si la Palestine n’est incontestablement pas parmi les plus grands pollueurs de la planète…

Partenaires : Théâtre Al Kasaba, Centre culturel français Chateaubriand de Jérusalem.

Images de Yann Arthus-Bertrand extraites du film.

mardi 2 juin 2009

Le Séminaire Jean Rouch


Ce premier semestre 2009 a été l’occasion, au cours du «Séminaire» qui lui a été dédié, de découvrir l’œuvre de Jean Rouch à travers 5 de ses documentaires et un portrait qui lui a été consacré réalisé par Jean-André Fieshi (« Mosso Mosso, Jean Rouch comme si… »).
Ainsi, le public averti de Ramallah, des cinéastes, des universitaires, tels le cinéaste Ismaël Elhabbash, l’anthropologue Rima Sabah ou l’historien Salah Abdeljawad, s’est déplacé aux côtés d’un public de jeunes apprenants de français du Centre culturel français de Ramallah, certains de ses habitués tels Maher et Geneviève Farah, et des étudiants de l’université de Birzeit. Il est vrai qu’avoir l’occasion de visiter une telle œuvre ne relève pas d’une opportunité courante et valait très largement le déplacement tant pour les cinéphiles que pour les férus d’anthropologie !
Bien entendu, faisait partie de la programmation «Moi un noir», mais encore «Les maîtres fous», «La chasse au lion à l’arc», deux grands classiques du fondateur du cinéma vérité, ainsi que «Chronique d’un été» où Jean Rouch s’amuse à jeter un regard «persan» sur la capitale française, comme il le fait brillamment dans «Petit à petit», l’une de ses rares «pseudos-fictions».
Un très beau cycle que ce Séminaire Jean Rouch qui est parvenu à se faire un public malgré la difficulté d’approche évidente. Le second semestre 2009 laissera la place à un Séminaire Dominique Dubosc, alors que le cinéaste est attendu en octobre à Ramallah…

lundi 1 juin 2009

Le portrait de Mahmoud Darwish par Ernest Pignon-Ernest






L’éminent plasticien français Ernest Pignon-Ernest a été reçu pour une résidence durant tout le mois de mai 2009 à la Fondation A.M. Qattan, sous l’invitation du Centre culturel français de Ramallah, lui permettant ainsi de réaliser son œuvre autour du poète et emblème de la Palestine Mahmoud Darwish, dont il a réalisé un saisissant portrait en pied.
Cette initiative n’est pas surprenante de la part de ce grand dessinateur, tant par son œuvre récurrente sur la poésie, avec ses travaux sur Rimbaud, bien sûr, mais aussi Jean Genet, Pier Paolo Pasolini, Pablo Neruda ou Roberts Desnos… que par l’engagement dont il a toujours fait preuve dès l’aube de son œuvre, et que l’on retrouve dans ses travaux sur la Commune, Soweto, le sida, l’apartheid, la solitude urbaine avec ses personnages dans les cabines téléphoniques… Enfin, adepte presque structuraliste de l’analyse du mythe, en Terre Sainte il a pu éprouver sa même démarche consacrée à Naples ou aux mystiques…
L’œuvre chez Ernest Pignon-Ernest n’étant pas le dessin en soi, mais ce dernier collé dans un contexte particulier où il fait sens selon le lieu, et donc dont la seule trace reste les photographies qu’il en fait, la contextualisation du portrait de Mahmoud Darwish était particulièrement importante : on aura ainsi vu Ernest Pignon-Ernest coller ce portrait certes à Ramallah, base de vie palestinienne du poète, tant au Centre culturel Khalil Sakakini où il avait un bureau, que sur les ruines d’une villa détruite par l’armée israélienne, au marché central, à la gare des autobus, sur le Place Manara, au camp d’El Amaari ou dans la vieille ville… A Naplouse, il a investi la ville ancienne, où Mahmoud Darwish partage désormais les murs avec les portraits des shahids. La population y a particulièrement bien accueilli l’artiste et applaudissait à chaque collage effectué. A Bethléem, le portrait a été accroché dans le camp d’Aïda et sur le mur qui ceint le tombeau de Rachel. A Abu Dis, d’éloquentes images ont été faites sur un immeuble détruit, comme sur le mur de séparation, dans des paysages particulièrement forts et lyriques. On croisera encore Mahmoud Darwish au check-point de Qalendia, en quittant les territoires, ainsi que dans le kibutz de Ahihud, près de Saint Jean d’Acre, construit sur les ruines du village de naissance du poète, Birwah, et dont le portrait git maintenant sur un rocher plat : rendre la dépouille du poète au lieu où il voulait être inhumé.
La générosité d’Ernest Pignon-Ernest, sa foi, son engagement viscéral, ont séduit toutes les personnes qui l’ont croisé, qui pendant tout un mois furent bien entendu des plus nombreuses. A la hauteur de sa réputation, il aura aussi pensé à la jeune poésie, déclarant qu’une culture qui donne naissance à un aussi grand poète que Mahmoud Darwish doit avoir d’autres grandes voix, et avec le Centre culturel français de Ramallah il travaille déjà à une rencontre à la Maison de la poésie de Paris et à une édition chez un grand éditeur français, d’une anthologie d’une dizaine de jeunes poètes palestiniens d’aujourd’hui….
Un seul mot pour tout ça : merci monsieur Ernest Pignon-Ernest…

Partenaire : Fondation A.M. Qattan

Images : Ernest Pignon-Ernest et Lucia Cristina Estrada Mota

Délagations de Caen au Centre culturel franco-allemand de Ramallah


Le Centre culturel franco-allemand de Ramallah a reçu le samedi 30 mai une double délégation de la Mairie de Caen et de la région du Calvados. D’une part, l’Association de solidarité France-Palestine, à laquelle était associée le Conseil régional du Calvados, d’autre part une délégation politique qui s’était rendue à Jérusalem dans le cadre d’un concours de plaidoiries, menée par le député-maire Philippe Duron, en présence du président du quotidien Ouest-France François Régis Hutin et du directeur du mémorial de Caen, Stéphane Grimaldi.
Les deux délégations confondues ont visité les locaux du Centre culturel franco-allemand, évoquant tant les problèmes relatifs au fonctionnement d’un centre culturel binational que la situation à Ramallah et dans sa région.

Image Samira Hanini