jeudi 30 septembre 2010

Le café littéraire de Ziad Jayousi


Après deux mois d’absence, le café littéraire a réouvert ses portes ce mercredi 29 septembre. L’invité de la soirée n’était autre que Ziad Jayousi ,grande figure de l’intellectualité locale, journaliste, écrivain, photographe, amateur de Ramallah et de ses jasmins et auteur de la fameuse chronique « Sabahakom ajmal ».
La soirée, exceptionnelle, a été marquée par la présence d’écrivains, de poètes, de cinéaste, tous amis de Ziad Jayousi : Hani lihroub, Abdel Salam Al Attari, Hilmi el-Risha, Sonia Khader, Buthyna Khoury , Wafa Jamil et Faten Khoury ont animé un fervent débat, dont les thèmes oscillaient entre les œuvres littéraires de Ziad Jayousi et son travail critique.
M. Jayousi a lu quelques extrait de son livre intitulé « Atyaf Motamarda » devant un public attentif dont Madame le Maire de Ramallah, Janet Michael, amie de Ziad Jayousi qui a voulu honorer de sa présence cette très belle soirée.

Texte et photographies de Hala Kaileh

Présence d'Ariane Michel à Ramallah


La vidéaste française Ariane Michel a animé une rencontre autour de son oeuvre ce 29 septembre, à l'Académie des arts de Palestine, à l'invitation de la Mairie de Paris et CulturesFrance pour les programmes de la Nuit Blanche en Palestine. La vidéaste a ainsi pu expliquer son travail et surtout l'extrême singularité du point de vue par lequel s'exprime son monde, que l'on pourrait qualifier d'un point de vue de la nature, mais certainement pas subjectif, ni sans aucune prétention à l'objectivité. Un point de vue qui à notre sens émanerait d'une ambiance, du son, de l'air ambiant... Un point de vue interne à ce qui est filmé.
Ariane Michel a durant deux heures montré certaines de ses vidéos, comme la complexe installation "The screening" réalisé pour Art Basel, un extrait de son célèbre film "Les hommes", le splendide et si explicite "Les yeux ronds" réalisés pour le Jeux de Paume à Paris, le si relaxant "Sur la Terre" qui incite tant aux baillements, "Après la pluie" et d'autres encore.
Une belle leçon, destabilisante sans aucun doute pour les étudiants de l'Académie, mais qui aura permis une approche complète et vivante de l'une des oeuvres vidéo contemporaines parmi les plus complexes.

Partenaires : Académie des arts de Palestine, Mairie de Paris, CulturesFrance, Centre culturel français de Gaza

lundi 27 septembre 2010

Une réception pour le colloque international sur "La Palestine et le Droit international, une nouvelle approche"


L'Institut et le Département de Droit de l'Université de Birzeit, en coopération avec le Bureau de la coopération universitaire du Consulat général de France à Jérusalem et UNDP, ont organisé ce week-end des 24 et 25 octobre un colloque sur la nouvelle approche du Droit international en Palestine. Y ont participé de spécialistes français tels que Hervé Ascensio de Paris I, Raoul Bittel de l'ICRC, Monique Chemillier-Gendreau de Paris VII, François Dubuisson et Jean d'Aspremont ou des personnalités de la société civile palestinienne comme Hassan Jabareen, directeur d'Adalah, Shawan Jabareen, directeur général d'Al Haq ou Issa Abu Sharar, directeur du Palestinian Committee of Investigation. De nombreux autres chercheurs venaient de Belgique, d'Italie, d'Irelande, de Grande Bretagne ou des Etats Unis, sous la houlette de Jean-Philippe Kot et Pierre Charpentier, coordinateurs de recherche à l'Université de Birzeit. Des enseignants de cette université étaient aussi présents, dont Mussa Abu Ramadan, Reem Al Botmeh, Saleh Abdeljawad, Mustafa Mari, Yaser Amuri... La liste des participants n'est pas exhaustive.
Le Centre culturel français de Ramallah a co-organisé et accueilli une réception dînatoire en la présence du Consul général de France adjoint, réunissant tous les participants à l'issue de la première journée du colloque, permettant ainsi à tous de faire plus ample connaissance dans une ambiance conviviale et détendue.

Photographies d'Azzam Mansour

mardi 21 septembre 2010

Docommentaires : "Children of Shatila" de Mai Masri

Mai Masri signe avec "Children of Shatila", présenté au Centre culturel français de Ramallah ce 20 septembre, un documentaire parfaitement dans la lignée de ce qu'elle sait le mieux faire : parler de l'Histoire à travers des portraits d'individus pris dans la tourmente des guerres et de la folie humaine. Ici, elle va à la rencontre des enfants du camp de réfugiés de Shatila, au Liban, victime du tristement célèbre massacre de 1982. Un petit garçon handicapé, Issa, blessé dans un accident de voiture, raconte la Palestine que lui narre son grand-père, le souvenir de parents morts, raconte la vie à Shatila dans sa quotidienneté. Une petite fille devient sa compagne d'apprentissage de la lecture et de l'écriture, dans toutes les difficultés que lui font rencontrer ses handicaps. Les deux enfants sont d'une lucidité terrible, décrivent avec une pertinence bouleversante ce quotidien que chaque être humain vit, quotidien ici entravé par les conditions de vie dans un camp, entravé aussi par le rêve lumineux d'une Palestine perdue. Les adultes sont quant à eux des témoins dont les propos se rapportent plus au massacre, à leurs souvenirs du siège, à leurs vies de survivants.
Un documentaire très simple, qui donne parfois la caméra aux enfants pour qu'ils partagent leur regard. De cette simplicité faite de la vie qui va, où qu'elle soit, et qui se doit de continuer.

Ce programme a été élaboré en collaboration avec Nicolas Frisse et Coline Auvray

dimanche 19 septembre 2010

Exposition sur "Les martyres" de Chateaubriand


Le Centre culturel français de Ramallah accueille du 19 septembre au 2 octobre une exposition didactique sur "Les Martyres" de Chateaubriand, réalisée par la Maison de Chateaubriand.
A partir d'une documentation conséquente tirée du fonds de cette Maison ainsi que de la Société Chateaubriand, l'exposition fait voyager son public dans l'oeuvre de l'écrivain romantique, et bien entendu particulièrement dans ses ouvrages "Les Martyres", "Le génie du Christianisme" et "Itinéraire de Paris à Jérusalem". Descriptions de la vie d'Eudore et de la Terre Sainte, digressions vers Athènes ou Rome, illustrations de Blouet, d'Hubert Clerget, Benoist Félix et de bien d'autres graveurs ou sculpteurs, font de cette exposition une approche certes austère, mais documentée et enrichissante, pour ceux qui se sentent attirés par l'oeuvre d'un écrivain majeur de l'histoire littéraire et de la pensée française.

Partenaire : Centre culturel français Chateaubriand