mercredi 23 décembre 2009

Magique Festival de musique baroque d'Al Kamandjati.




Pour sa 5ème édition, le Festival de musique baroque de l'association Al Kamandjati a résonné des mêmes intonations qu'au cours des autres années : à l'église latine de Ramallah, ce 22 décembre, ce furent à nouveau un enthousiasme et une énergie que seule l'association de Ramallah Tahta sait conférer à un concert de musique classique : la personnalité du directeur artistique Peter Sulskin y est sans aucun doute pour beaucoup, et l'ouverture d'esprit de Ramzi Abouredouane, fondateur d'Al Kamandjati, qui insiste pour que des élèves de son école jouent avec les musiciens de choix invités pour le concert, est tout aussi fondamentale ! Une paire de talents que ces deux violonistes !
Suites et concertos de Bach, de Vivaldi et de Teleman se sont succédés jusqu'à un très populaire automne de Vivaldi joué avec un brio remarquable... puis tout s'est achevé à l'extérieur, sur le parvis de l'église, où le jeune Benjamin Payen a entraîné le public dans un "after"... aux airs de Fayrouz. Magique... Décidément magique !

Partenaires : Association Al Kamandjati, Patriarcat Latin, Goethe Institut, Bureau de la coopération culturelle du Consulat général de France de Jérusalem

Photographies de Lucia Cristina Estrada Mota dont un portrait de Peter Sulskin

mardi 22 décembre 2009

Meilleurs voeux !

L'équipe du Centre culturel français de Ramallah presque au complet - il y manque Azzam Mansour qui coule des jours heureux au Brésil pour y finir l'année - vous souhaite ses voeux les plus pétillants et les plus enjoués pour la nouvelle année 2010. Nous vous retrouvons dès le tout début de l'année avec un nouveau cours et un programme culturel des plus riches.

Avec de gauche à droite le directeur Philippe Guiguet Bologne et la mascotte Jojo, le jeune stagiaire Jean-Baptiste Lebas, la médiathécaire Hala Kaileh, la coordinatrice pédagogique Nelly Chauvet et l'homme de toutes les situations Aref Jabr.

lundi 21 décembre 2009

Un an de ciné-club avec Cinémois

"Le scaphandre et le papillon" de Julian Schnabel a été projeté en décembre, pour clore l’année d’un ciné-club Cinémois destiné à promouvoir le jeune cinéma français et à accompagner les apprenants des cours de langue dans leur apprentissage. Parmi les films qui ont été projetés dans la salle Arte du CCFA en matinée, nous avons pu apprécier le collectif « Paris je t’aime » en janvier, « Tanguy » d’Etienne Chatilliez en février, « Chaos » de Coline Serreau en mars, « Entre les murs » de Laurent Cantet en avril, « Le cœur des hommes » de Marc Esposito en juin. Pour faire exception, et parce qu’ils correspondaient à une demande, « L’immeuble Yacoubian » de Marwan Hamed et « Les citronniers » d’Eran Riklis ont fait l’objet de deux séances spéciales en octobre et mai. Certains mois, comme juillet où nous avons notre quinzaine du film avec la chaine Arte, octobre où durant trois semaines Ramallah vit au rythme du Festival international du cinéma et novembre où nous participons au Shashat Women Film Festival, nous faisons des petites pauses dans nos programmes de Cinémois…
Dernière chose : le terme Cinémois avait été trouvé par Marido, notre coordinatrice pédagogique, qui a pris une retraite méritée en enseignant le français à l’université de Birzeit ! Merci de nous avoir préparé ces beaux programmes !
Image tirée de "Paris je t'aime"

dimanche 20 décembre 2009

"De mémoire défaillante" peinte par Mahmoud Salameh


Cela faisait deux ans que la promesse avait été faite à Mahmoud Salameh de lui produire une exposition de ses œuvres peintes. Il aura fallu du temps, beaucoup de temps, mais la parole du Centre culturel français de Ramallah a été tenue ce 17 décembre où le jeune peintre de Naplouse, vivant et travaillant à Ramallah, a pu accueillir son public dans le hall du centre où sont montrées ses œuvres pendant 3 semaines. Elles circuleront ensuite à Gaza, puis Naplouse, Jérusalem, Hébron et probablement Bethléem.
Intitulée « De mémoire défaillante », il a été écrit sur cette exposition : « La peinture de Mahmoud Salameh est un peu le symbole, en soit, d’une jeunesse assouvie, fière et pleine. Il y a de la fougue dans sa façon de représenter le monde : l’opposition des aplats de couleurs fauves, brutes, nous ramène à une dimension très primaire de la gestuelle de la peinture, originelle presque, et en cela, sans doute aucun, d’une première jeunesse. C’est d’ailleurs dans ce contraste vivifiant, fort, que l’on retrouve une énergie qui va dans le même sens, celle d’une façon qui pourrait paraître mal maitrisée, déconstruite, dans la pure énergie de l’être qui s’exprime en éclatements. Et cette peinture est en cela fascinante qu’elle se situe dans ce moment de pure force, de pur « être-là » que l’on retrouve de moins en moins dans la peinture occidentale, plus encline à l’anecdotique. Une peinture de l’Orient ? Certainement pas, mais une peinture d’un monde en devenir, d’un monde en avenir, sans aucun doute… »
Ont été remarqués au vernissage des artistes aussi connus que Mohamed Saleh, le jeune Mounther Jawabreh, les intellectuels engagés Youssef et Claude Abu Samrah ou l’universitaire Laura Ghanem.

Photographies de Jean-Baptiste Lebas

lundi 14 décembre 2009

Le traditionnel Marché de Noël



Voilà qui fut fait en ce 13 décembre : le Centre culturel franco-allemand de Ramallah a organisé son traditionnel Marché de Noël, célébrant une tradition germanique forte mais aussi en usage dans le nord de la France. Il est évident que le Goethe Institut, passé maître en la matière, a dirigé l’opération, mais le Centre culturel français a pu dignement le suivre grâce au très beau travail du jeune Jean-Baptiste Lebas, qui a créé et animé deux ateliers des plus intelligents, destinés aux enfants, autours de la langue française.
La foule des enfants présents a pu par ailleurs s’amuser dans des ateliers de maquillage, de bricolage, de chansons de Noël, voir un spectacle préparé par de vrais acteurs professionnels tout à leur intention et enfin accueillir le Père Noël en personne qui à la fin de la journée a couvert tout le monde de friandises et de petits cadeaux. Pour les adultes, le marché proposait broderies et céramiques palestiniennes, objets en étain, bijoux de tout acabit et surtout des pâtisseries vraiment excellentes et un vin chaud qui aura réchauffé beaucoup de cœurs ce jour-là ! Une belle journée de kermesse populaire pour se préparer aux fêtes de fin d’année…

Partenaire : Goethe Institut

Photographies de Lucia Cristina Estrada Mota

jeudi 10 décembre 2009

Docommentaires : "Iron Wall" de Mohamed Alattar




Très belle démonstration, mi-historique, mi-journalistique, que ce "Iron Wall" de Mohamed Alattar, diffusé dans le cadre de la série mensuelle Docommentaires ce 9 décembre au Centre culturel français de Ramallah. Partant des bases de l'idéologie sioniste, Alattar remonte aux origines des colonies israéliennes en Cisjordanie, montrant la multiplication des implantations depuis 1967, jusqu'à la création d'énormes zones coupant en plusieurs parties la Palestine pour finalement totalement la morceler. Puis Mohamed Alattar traite le sujet très spécifique de la ville de Hébron, avec sa colonie au centre de la cité, dans la vieille ville, créant une situation particulièrement explosive où les crimes sont extrêmement visibles. Tout autant de violence sera montrée à Gaza, pour parvenir jusqu'à la construction du mur, en 2002, qui parachèvera une logique de morcellement, d'isolation, d'enfermement... De ghettoïsation, dit Alattar, et les abus qui en découlent...

mercredi 9 décembre 2009

Séminaire Dominique Dubosc




Brillant, fulgurant, éblouissant… Ce 8 décembre fut l’occasion de la projection du dernier volet de la série semestrielle intitulée «Le séminaire Dominique Dubosc», avec le documentaire «Réminiscences d’un voyage en Palestine», où le cinéaste met en scène ses images de l’occupation israélienne avec les dessins que Daniel Maja fait de mémoire du même voyage… Le public de la salle Arte s’est levé pour applaudir à l’issue de la projection, ce qui, au cours d’une séance sans l’artiste, reste très rare et montre l’enthousiasme suscité par ce film. Une référence de premier ordre, tant sur le traitement du sujet que sur la façon de narrer et rapporter.
Les 5 mois précédents furent l’occasion de diffuser auprès du public palestinien et des volontaires internationaux, venus eux aussi nombreux, les films "Jean Rouch, premier film : 1947-1991", "Cuarahy Ohecha", "La Lettre jamais écrite", la trilogie de New York "Célébrations", "Election Day", "Obama Song" et les deux autres films de la trilogie palestinienne, "Palestine Palestine" et "Palestine en Fragments". Une façon d’approcher l’œuvre et d’en permettre une connaissance pour l’un des plus grands documentaristes vivants, digne héritier de Jean Rouch et frère d’armes d’un Godard. D’ailleurs, parmi le public qui aura été remarqué durant les séances, les plus grands artistes et intellectuels se sont déplacés, de Valérie Jouve ou Bouchra Khalili de passage à Ramallah, en passant par Véra Tamari , Chérif Canaaneh, Rajae Shahadeh, Ziad et May Jayozzi ou Salah Abdeljawad… Autant de grandes figures qui connaissent, apprécient et respectent l’oeuvre de Dominique Dubosc et le rencontrent lors de ses séjours à Ramallah, dont le dernier eut lieu en novembre.
Merci, Monsieur Dubosc, de nous avoir permis l’immense fierté de diffuser de la grande culture française et qui par sa justesse et sa justice a su bouleverser notre public…
Images extraites de "Réminiscences d'un voyage en Palestine"

mardi 8 décembre 2009

Karim Debbah au Centre culturel français de Ramallah




Une belle petite foule a rejoint Karim Debbah pour le vernissage de son exposition au centre culturel français de Ramallah, ce 7 décembre, et ainsi clore avec le Centre les célébrations de « Jérusalem, capitale culturelle du monde arabe 2009 ». Ont été remarqués, entre autres amis de Karim Debbah ou sa famille ou parmi les habitués du Centre, Ryma Sabbah et Joséphine Lama, le cinéaste George Khleifi, le directeur général du tout nouveau Mövempick et son épouse, Daniel et Marie-Claude Roche, le Dr Brahim Elladah et son épouse, le directeur de la compagnie de danse El Fennoun Khaled Katamesh ou la directrice du département de français à l’Université de Birzeit, Basma El Omari… Enfin, un magnifique petit concert d’une vingtaine de minutes a illustré ce vernissage, avec le fils de Karim Debbah, Achraf, à la guitare et au luth, Ramadan Khattab à la contrebasse et Lisebeth Debruyne au violon, pour un programme de musiques orientales et occidentales…
Il a été écrit concernant cette exposition : « Entrer dans le monde de Karim Debbagh, c’est un peu entrer dans le monde idéalisé d’une mémoire qui raconte la magie de l’enfance, des origines, de la pureté. Avec ses travaux, tant peints que sur céramique, on a envie de dire adieu aux problèmes de la mondialisation et de l’identité : tout résiste en lui, le geste est ancestral, séculier, a traversé les âges et les guerres : il est là, depuis toujours et éternel, palestinien.
Choisir cette exposition pour clore en douceur, mais avec une fermeté évidente, le cycle des événements « Jérusalem, capitale culturelle du Monde Arabe 2009 » n’est bien entendu pas innocent. C’est ainsi laisser la tribune à un personnage de l’histoire de la Palestine, parmi ceux qui en célèbrent le mieux l’identité, et cela au présent d’un artiste qui crée encore et toujours… C’est ramener toutes les conjugaisons possibles à cet unique aujourd’hui, fait d’hier et de demain, dans la conviction de savoir qui l’on est et pourquoi on est là : la force tranquille de Karim Debbagh, celle de la Palestine de tous temps ».

Photographies de Raouf Haj Yahya, dont la première est un portrait de Karim Debbah

Manu Codjia en 2 sets à Ramallah

Exceptionnel concert que celui offert par le guitariste de jazz Manu Codjia à Ramallah, en trio avec le contrebassiste d’envergure Michel Benita et le percussionniste incontrôlable Philippe Garcia, ce 5 décembre au bar le Zan+… Les trois musiciens ont embrasé le lieu, tant par le rythme des pièces qu’ils ont choisies de jouer que par leur technicité et leur brio. Manu Codjia, pour mieux répondre à l’ambiance de bar et de cave de jazz voulue pour la soirée, est sorti de son répertoire habituel et de ses compositions parfois très intellectuelles et toujours infiniment subtiles, pour jouer, avec ses deux acolytes, avec les standards des genres et particulièrement ceux de la variété. Michael Jackson ou Police revus par un tel trio, leur musique devient des moments de pur bonheur beaucoup moins faciles qu’on ne voudrait le croire. Il leur a fallu beaucoup donner pour convaincre un public venu plus que nombreux et d’une exigence qui n’a eu d’égal que l’enthousiasme suscité ! Une folle soirée, d’une rare énergie, et qui s’est achevée comme il se devait… tôt le matin… après que le monde a dansé à Ramallah…

Partenaires : Al Kamandjati, Zan+, Centre culturel français de Gaza

Photographie de Lucia Cristina Estrada Mota

lundi 7 décembre 2009

Total Pepse avec Stereo Total au Zan



C'est dans des moments comme ce concert du 26 novembre que le Centre culturel français de Ramallah éprouve une totale fierté de constituer avec son homologue allemand le Centre culturel franco-allemand de Ramallah ! La soirée électro-pop organisée par le Goethe Institut, avec un concert du fameux groupe berlinois Stereo Total, fut un magnifique succès, populaire, énergique, sympathique, branchouillé, totalement d'aujourd'hui et digne de représenter la culture populaire occidentale dans tout ce qu'elle a de plus pétillant et actuel... Merci au Goethe Institut et à toute son équipe d'avoir monté un tel projet franco-allemand, si bon pour notre image de couple culturel européen....

Partenaires : Goethe Institut, Zan+

Photographies de Mohamed Alhaj