mercredi 27 octobre 2010

Les Journées mondiales du film d'animation

Le Centre culturel franco-allemand de Ramallah, dans sa version bi-nationale cette fois-ci, participera cette année encore aux Journées mondiales du film d’animation avec 4 jours de programmation intense.
Tout d’abord, une sélection de courts métrages de jeunes réalisateurs sera présentée au Département de français de l’Université de Birzeit, le 26 octobre, de 9h00 à 13h00 (Salle S21) en boucle. La sélection a été faite sur le thème « Ah ! l’amour… » qui quoiqu’adressée à un public de jeunes, a su rester très sage !
Par ailleurs, les 27 et 28 octobre, 4 programmes spéciaux de films français et allemands ont été montrés salle Arte et dans le hall d‘entrée du Centre, de 13h00 à 18h00, alliant des mélanges aussi subtils que variés avec des thèmes tels que « On n’est pas des machines », «Animations citoyennes », « Entre chiens et loups », « Enfantillages » ou des longs métrages très poétiques comme « Chronopolis » de Piotr Kamler ou « Le tueur de Montmartre » de Borislav Sajtinac.
Le côté allemand a montré des films qui ont connu un grand succès public en Allemagne, comme « Hier und Dort », « Er und Sie », « Diesseits »… Enfin, le Diwan culturel du village de Karawat Beni Zaïd accueille le vendredi 29, dans l’après-midi, une projection du programme de 7 courts métrages intitulé « Du court au long », sous titré en arabe.
Ce programme a été monté par Ali Tamim.

Partenaires : CulturesFrance, Goethe Institut

mardi 26 octobre 2010

Cinémois Premiers Films : un cycle de 8 mois s'achève




Le Centre culturel français de Ramallah a organisé durant ces 8 derniers mois l'un de ses 4 ciné-clubs (le Centre en a en fait 5 avec le KinoKlub allemand), Cinémois, autour du thème des premiers films du jeune cinéma français. Grâce à une collection offerte par CulturesFrance, ainsi les films ont pu être présentés dans des versions françaises sous-titrées en anglais, plus accessibles au public. Ce dernier ne s'est bien entendu pas déplacer en masse pour une telle programmation, mais il reste qu'il est de la fonction d'un centre culturel de présenter des aspects de la culture du pays qu'il représente qui ne soient pas toujours destinés à un vaste public. Et nombre de cinéastes palestiniens habitant Ramallah ont fait des apparitions au cours de telle ou telle projection. Ont donc été programmés ces 8 derniers mois "7 ans" de Jean-Pascal Hattu, "13m²" de Barthélémy Grossman, "Barakat" de Djamila Sahraoui, "Dans les cordes" de Magaly Richard-Serrano, "La tête de maman" de Carine Tardieu, "Naissance des pieuvres" de Céline Sciamma, "Tout est pardonné" de Mia Hansen-Love.

Partenaire : CulturesFrance

Images extraites de haut en bas de "7ans", "Tout est pardonné", "13m²" et "La naissance des pieuvres"

lundi 25 octobre 2010

La France au Festival Shashat du film de femmes


On peut dire que cette année, le Festival Shashat du film de femmes nous a été parachutés en dernière minute : trois jours avant son ouverture, nous n'en connaissions pas encore le contenu. Il reste que la programmation reste à la hauteur de l'exigence de la présidente de l'association, Alia Arasoughly, qui parvient à maintenir coûte que coûte l'existence d'aujourd'hui le seul festival du cinéma féminin dans le Monde arabe (mais qu'est-il advenu du Festival de Salé au Maroc ?) !
Cette année, l'invitée d'honneur était l'intellectuelle marxiste et ô combien forte personnalité, la libanaise Heiny Srour, venue présenter deux films pour l'ouverture et la clôture du festival à Ramallah. Respectivement "Laïla et les loups" le 21 octobre et "Hour of liberation" le 25. Les deux films, co-productions françaises, ont aussi été présentés le 25 octobre et le 3 novembre à l'université de Birzeit et dans la semaine dans les écoles Mustaqbal, St Joseph, Evangélique et Latine. De quoi assurer une très forte audience à ces projections.
Le festival, outre ses classiques programmations de courts-métrages mis en scène par de jeunes réalisatrices et produits par Shashat, a aussi été l'occasion de découvrir le dernier opus de notre amie Mai Odeh, "Diary", réalisé à Gaza.
Les cérémonies d'ouverture et de clôture ont été marquées certes par la présence de Heiny Srour, mais encore de l'ex vice-présidente du Parlement européen, Luisa Morgantini , de Suad Elamri de Riwaq, des ministres palestiniennes des Affaires féminines pour l'ouverture et de la Culture pour la clôture, cette dernière cérémonie ayant vu la remise du prix d'honneur de Shashat à Heiny Srour par Dalal Desagneaux, épouse du Consul général de France à Jérusalem.

Partenaires : Shashat, Bureau de l'audiovisuel du Consulat général de France à Jérusalem

Images extraites de haut en bas de "Hour of liberation" et "Laïla et les loups"

dimanche 24 octobre 2010

Docommentaires : "The Way back Home" de Ghada Terawi

Le documentaire "The Way back Home" de Ghada Terawi ressemble à son auteur : sensible et attachant. Présenté le 20 octobre au Centre culturel français de Ramallah dans le cadre de son cycle mensuel Docommentaires, il met en scène des personnages de la vie culturelle de Ramallah. Mais là n'est pas leur point commun : tous sont Palestiniens et sont nés et ont grandi en exil. Qui au Maroc, qui au Liban ou en Irak. Ils racontent leur enfance où, forcément, ils sont non seulement des étrangers, mais en plus chargés de cette lourde histoire qu'est celle des réfugiés palestiniens. Puis ils narrent leur retour, ce premier contact avec la Terre Promise et ses réalités, leur Palestine rêvée et leur Palestine réelle, leur vie construite dans un présent qui, forcément, est difficile. Un documentaire qui parle de la Palestine de l'intérieur, émouvant et engagé.

Matapeste : des clowns dans la rue principale de Ramallah

Le Centre culturel français de Ramallah a accueilli le 19 octobre la troupe de cirque de rue, Matapeste, et son spectacle "Clic Clac les Zamoureux", qui effectuait une tournée au Proche Orient co-financé par CulturesFrance. L'occasion était d'installer ce qui devient une habitude depuis trois ans maintenant, du théâtre de rue à l'heure où cette dernière est au comble de sa fréquentation. Le Centre culturel français de Ramallah a été pionnier dans l'organisation de tels spectacles. Les "chebabs" étaient plus que ravis d'assister à un événement qui, quoique cocasse car traitant de l'amour, a provoqué rires et applaudissements, et n'a pas manqué de participants pour se présenter en couple dans un coeur rose, pour la photo !
Comme l'aura fait remarquer le correspondant de la chaîne de télévision MBC, c'est ainsi donner accès à un spectacle à nombre de jeunes qui n'auraient jamais l'idée d'aller dans un théâtre, mais plus encore : "Vous offrez là du bonheur". On ne peut mieux demander !
La troupe Matapeste aura par ailleurs animé un atelier-rencontre avec les comédiens de la Palestinian Circus School le 24 octobre.

Partenaires : Municipalité de Ramallah, CulturesFrance, Centre culturel français de Gaza

Photographies de Lucia Ahmad

lundi 18 octobre 2010

La france au Festival international du film Al Kasaba

Cette année encore, la France a été fortement présente au dernier Festival du film international Al Kasaba, à Ramallah du 7 au 18 octobre 2010. La cérémonie d'ouverture du festival a eu lieu avec la projection du troublant dernier opus de Julian Schnabel, "Miral", une co-production franco-britannique, en présence de la jeune et charismatique Yasmine Al Masri, et la clôture du festival a vu la projection du film qui fit débat en France, "Hors la loi" de Rachid Bouchareb, en présence des autorités culturelles de l'Autorité palestinienne et de la ville. Chacune des cérémonies fut suivie d'une réception et d'un dîner, comme ce fut le cas le 13 octobre pour la Première du court-métrage "The first Lesson" d'Areem Omari, en présence de Rashid Meshrawi, où une réception était offerte par le Consulat général de France à Jérusalem, co-producteur du film. Le 10 octobre avait aussi lieu la présentation d'une sélection de courts-métrages parmi lesquels "Looking for Zak" de Ihab Jadallah, dont la Première en Palestine avait été organisée au cours de notre programme Ciné-Chebab en mai dernier, cette fois-ci en présence de sa productrice française, Juliette Lepoultre, invitée par l'Attachée audiovisuelle du Consulat général de France, Lucie Meynial. Une autre Première fut celle du "Port of Memory" de Kamal Al Jafari, très fort moyen-métrage sur la spoliation incidieuse de leurs biens pour les habitants arabes de Jaffa.
Officiellement, par ailleurs, la France était représentée par les deux films "Un prophète" de Jacques Audiard et "Mammuth" de Gustave de Kerven et Benoît Delépine. Mais de nombreuses co-productions françaises et internationales ont pu permettre de faire rayonner le dynamisme de la production cinématographique française, avec notamment "Kilomètre Zéro" de Hiner Saleem, le turbulent "Mascarades " de Lyes Salem, "Un homme qui crie" de Mahamat Saleh Haroun, le franco-allemand "The White Ribbon" du grand Mickael Haneke, "Terhoun" de Nader Homayoun ou "J'ai oublié de te dire" de Laurent Vinas-Raymond avec Omar Charif, invité d'honneur du festival ayant annulé sa participation au dernier moment.
Au bas mot, 16 projections concernaient la France durant ce festival, qui ont attiré plus d'un millier de cinéphiles de Ramallah et de toute la Palestine.

Partenaires : Théâtre Al Kasaba, Bureau de l'audiovisuel du Consulat général de France à Jérusalem

Images de haut en bas extraites de "Hors la loi", "Mascarades" et "Un homme qui crie"

mardi 12 octobre 2010

Georges Rousse à Ramallah (2)




Le plasticien Georges Rousse vient de passer un séjour de 10 jours à Ramallah, début octobre, en résidence à la Fondation A.M. Qattan, au cours duquel il a réalisé deux installations destinées à devenir deux photographies, dans l'immeuble en partie bombardé de la télévision nationale palestinienne.
Travaillant sur la mémoire, sur la destruction, mais aussi sur l'énergie et la reconstruction, un tel site correspondrait idéalement à ses attentes.
Une semaine complète a été nécessaire à la réalisation de ses deux "pièces", très différentes l'une de l'autre, que l'on pourra ensuite, sans aucun doute, retrouver dans les musées et les collections privées du monde entier. En attendant, une exposition de 5 photographies originales est prévue pour la Palestine, dont les deux images réalisées à Ramallah, et Georges Rousse aspire à réaliser deux nouvelles oeuvres à Birzeit et Naplouse.

Partenaires : Fondation A.M. Qattan, Palestinian Broadcast Channel, et encore un grand merci à Lucia Ahmad et Idioms pour leur aide substantielle, ainsi qu'à Fatima, Suleyman, Taki, Azzam, Chimène et Samih

Photographies de Lucia Ahmed

lundi 11 octobre 2010

Entretien avec Chimène Denneulin

Une fois n'est pas coutume : votre blog accueille un entretien réalisé par Coline Auvray avec la photographe et graphiste Chimène Denneulin sur son travail et son séjour en Palestine pour la Nuit Blanche et Octobre en Fête.

"Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J'ai commencé par des études d'histoire de l'art puis j'ai étudié les Beaux Arts pendant cinq ans. Je souhaitais être sculpteur. Consécutivement à mes études, je fréquentais le cinéma plusieurs fois par semaine. Les oeuvres qui me passionnaient notamment étaient celles des Straub, Pasolini, Bresson, le cinéma russe... Un cinéma lent et pictural, dont les protagonistes sont souvent des personnages issus des classes laborieuses.
Quelles ont été vos inspirations/influences quand vous avez débuté la photographie ?
J'ai été formée sous l'influence de l'école allemande (August Sander, les Becher), les Canadiens de Vancouver (Jeff Wall, Ken Lum) et les Américains (Lewis Hines, Walker Evans, Dorothea Lange)... Une photographie frontale voire brutale, aux évidentes préoccupations sociales et politiques.
Dans quelle mesure votre formation en graphisme vous apporte une autre perspective sur le travail de la photographie ?
Mon métier d'infographiste, qui m'a amenée à découvrir l'univers de la presse et de l'édition commerciale, me permet de contextualiser mes images comme lorsque je propose des installations in-situ. Je me sers alors des murs des salles d'expositions comme de pages vierges où les images sont "mises en page" avec mots, couleurs et formes graphiques. Cela dans l'intention sous-tendue de suggérer que mes images ne peuvent se passer de leur contexte de prises de vues, c'est à dire de mon état d'esprit combinant sensations et réflexions ainsi que de l'idée que le travail réalisé relève d'avantage d'un synchrétisme entre des sujets, formes, idées, parfois passablement éloignés. Dans ce cas, le lay-out me permet de concilier les différents éléments. On pourrait éventuellement parler d'une pratique de montage ou de collage.
Quelle est votre démarche artistique quand vous mettez en place un projet ?
A la fois faite de préjugés et de total abandon, ma démarche photographique consiste essentiellement à aller vers des sujets que je privilégie depuis toujours : portraits, paysages, objets urbains et naturels... Voitures, containers, cailloux, arbres, murs... Puis, petit à petit dans la période de prises de vues, je précise le propos, les relations entre les images elles-mêmes et l'idée générale que je souhaite faire passer (qui souvent ne s'élabore que sur place). Par exemple, en arrivant en Palestine, je n'avais en tête que les images diffusées dans les médias et quelques autres images chocs. Me tenant à mon principe de ne photographier que mes motifs de prédilections, je crois être parvenue à monter un ensemble où les images sont singulières, sans être inadéquates par rapport à une situation sociale et politique qui pour moi, demeure à la fois difficilement supportable et, inévitablement, opaque.
Quand vous photographiez la ville, les villes, vous parlez des gens qui les habitent ou des architectures, de l'urbanisme qui les constituent ?
Evidemment tout est lié. Mais à vrai dire, lorsque je photographie en ville où à la campagne, des personnes, des architectures ou des arbres... je suis constamment à la recherche de formes qui me permettent de citer d'autres formes. J'aime citer les oeuvres d'autres artistes dans mes travaux (peintres, sculpteurs, cinéastes, parfois photographes). Sans doute dû à mes études théoriques et formelles d'histoire de l'art et de sculpture. Le propos social ou politique s'immisce ensuite dans l'ensemble mais j'espère de manière sensible et surtout subtile.
Votre travail dépasse les frontières géographiques, vous avez beaucoup travaillé sur des villes dans le monde (Dakar, Bamako, San Francisco) qu’est ce que cela signifie pour vous de faire voyager votre regard, votre expression artistique ?
Le monde travaille, circule, communique, résiste, s'insurge... et cela en grande partie dans les villes ! A ça s'ajoutent les thématiques économiques, migratoires, territoriales, historiques et culturelles... dans un contexte international et géopolitique extraordinairement complexe et tendu. Les villes sont des utopies contrariées et en ça elles sont passionnantes, à la fois généreuses et chaotiques...
Je travaille actuellement sur la ville de Mexico : 30 000 personnes y arrivent tous les mois. 60000 personnes s'y seront installées pendant la durée de mon séjour ! Cela suppose une grande faculté d'adaptation, une sacré créativité, et beaucoup de tolérance... de toutes les parties.
Qu’est ce que la ville de Ramallah vous inspire ?
La ville de Ramallah m'a frappée par sa grande vitalité, à en voir les milliers de chantiers en construction ça et là. Des parpaings de béton pour mieux résister au béton du mur. J'y ai rencontré des personnes très cultivées, désireuses d'échanges, résolument modernes. Je suppose que mon travail en Palestine m'a permis de confronter mon regard à une réalité malheureusement trop peu séduisante pour la traiter facilement. Cela m'a pris des mois pour éditer et travailler les images afin que l'ensemble parle éventuellement aux Palestiniens".

Propos recueillis par Coline Auvray

Photographie de son exposition par Chimène Denneulin avec le musicien Ramadan Khattab

Présence de Chimène Denneulin

La jeune photographe française Chimène Denneulin vient de passer une semaine en Palestine chargée d'événements et de rencontres .
Invitée par le Centre pour la Nuit Blanche en Palestine, elle a pu présenter le 2 octobre un diaporama d'oeuvres photographiques et graphiques dans les Centres culturels français de Jérusalem, Gaza et Naplouse. Présente dans ce dernier établissement, elle a pu y rencontrer le public et nombre d'étudiants de la Faculté des arts plastiques de l'Université Ennajah. Durant son séjour, elle se sera aussi rendue à une rencontre avec des étudiants de l'Université Al Qods à Abu Dis, et elle aura effectué une visite de l'Académie des arts de Ramallah.
Enfin, point d'orgue de ce voyage, Chimène Denneulin a présenté le 5 octobre une exposition de grands tirages de 10 de ses oeuvres, dans le cadre d'Octobre en Fête, sur la Place Al Manara à Ramallah, exposition qui a ensuite été accrochée à Beit Aneeseh, dans un cadre particulièrement valorisant pour son travail.
Partenaires : Municipalité de Ramallah, Beit Aneeseh et un grand merci à Lucia Ahmad et Idioms pour leur soutien et leur aide sans lesquels rien n'aurait été possible.

Photographies de Lucia Ahmad

Les photographies d'Edward Salem et de Lora Gordon


Le 5 octobre était prévu un Octobre en Fête alliant les événements diamétralement opposés de la populaire et festive Oktoberfest allemande et de la soirée consacrée à l'art contemporain de la Nuit Blanche. La terrible perte récente du Secrétaire général du Centre, Majeed Awad, suite à une longue maladie, nous a poussés à éliminer toute fête de nos activités et à n'en garder que les expositions, sobres et n'entâchant pas le deuil de l'établissement.
C'est ainsi que nous avons pu présenter une exposition des oeuvres photographiques d'Edward Salem et Lora Gordon. Cette dernière présente un travail très féminin, d'images de Gaza, de détails de la vie de Gaza plutôt, où la focalisation rend totalement abstrait l'objet photographié. Gaza, comme une toile de l'abstraction lyrique ou une image de Yann Arthus-Bertrand.
Edward Salem est un jeune artiste contemporain des plus prometteurs. Son travail, conceptuel à souhait, fait montre d'un engagement politique et social des plus radicaux, mais aussi d'une démarche conceptuelle des plus intéressantes : son portrait, allongé sur les gravats d'une maison palestinienne détruite par l'armée israélienne, un arbre planté dans la bouche, en échos avec un autoportrait au gilet pare-balle, entre parfaitement en échos avec cette phrase de Guy Debord taguée en arabe rue de Seine, à Paris, à l'emplacement où elle avait été peinte 30 ans plus tôt, en français, par le philosophe situationiste...
Une parfaite illustration de l'esprit de la Nuit Blanche, soulignée par deux grands talents dont on entendra parler dans les années à venir...

Première photographie : de face et du fond vers l'avant : Edward Salem, Lora Gordon et Ali Sawafta de Reuters ; troisième photographie : Anne-Marie et Georges Rousse ; quatrième photographie : le jeune artiste Taki