jeudi 25 juin 2009

Le café littéraire de Maya Abu Hayat


La jeune poétesse et écrivain Maya Abu Hayat a été l’invitée du Café littéraire du Centre culturel français de Ramallah le 24 juin. Rayonnante, la jeune femme a effectué une longue lecture de ses poèmes déjà parus dans les recueils « L’inventaire de ce que ma mère a perdu », « A ceux qui ne sont pas encore partis » et « Mon père ». Il aura ainsi été entendu des vers tels que « Quand ma mère fait l’inventaire de ses pertes / Elle ne dit pas adieu / Elle ne dit pas que tout est fini / Elle ne dit pas que le monde est parti en fumée / Elle restitue à notre maison tout ce qui la fait afin que chaque matin il puisse revenir ».
Au long jeu des questions-réponses qu’impose l’exercice, elle aura entre autre fait allusion à l’influence certes que Mahmoud Darwish a eu sur son écriture, mais aussi combien elle revendique son indépendance et son originalité, notamment dans la façon minutieuse avec laquelle elle décrit la quotidienneté, l’intériorité, et encore notre monde dans ce qu’il a de profondément contemporain.

Photo de Hala Kaileh

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