La salle Arte du Centre culturel franco-allemand de Ramallah a encore été comble ce 10 juin à l’occasion de la projection de « Rafah, chroniques d’une ville de la bande de Gaza » d’Alexis Monchodet et Stéphane Marchetti, dans le cadre du cycle mensuel de diffusion de documentaires, « Docommentaires ». Le film fait partie de la collection Festival des Festivals 2007 du ministère français des Affaires Etrangères.
Si les auteurs présentent une année d’événements à Rafah, année cruciale s’il puisqu’elle se situe entre la décolonisation par Israël et la prise de pouvoir du Hamas, cette période de basculement aurait aussi pu paraître datée pour un public averti tel celui palestinien. Il reste que ce film a une valeur d’archives précieuse, sans aucun doute, mais aussi outre l’information qu’il véhicule, donne un ton sur l’ambiance qui règne dans la bande de Gaza : entre drame et légèreté, larmes non contenues et éclats de rire francs, le tout dans un chaos qui semble sans fond… Les Gazaouis de Ramallah présents à cette projection l’ont bien souligné : ils ont retrouvé dans « Rafah, chroniques d’une ville… » tout l’esprit de ce Gaza qu’ils aiment, qu’ils ont dû quitter et qu’ils ne peuvent plus retrouver depuis des années. Ce qui paraît bien évidemment un gage de grande qualité !
Si les auteurs présentent une année d’événements à Rafah, année cruciale s’il puisqu’elle se situe entre la décolonisation par Israël et la prise de pouvoir du Hamas, cette période de basculement aurait aussi pu paraître datée pour un public averti tel celui palestinien. Il reste que ce film a une valeur d’archives précieuse, sans aucun doute, mais aussi outre l’information qu’il véhicule, donne un ton sur l’ambiance qui règne dans la bande de Gaza : entre drame et légèreté, larmes non contenues et éclats de rire francs, le tout dans un chaos qui semble sans fond… Les Gazaouis de Ramallah présents à cette projection l’ont bien souligné : ils ont retrouvé dans « Rafah, chroniques d’une ville… » tout l’esprit de ce Gaza qu’ils aiment, qu’ils ont dû quitter et qu’ils ne peuvent plus retrouver depuis des années. Ce qui paraît bien évidemment un gage de grande qualité !
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