Le Centre culturel français de Ramallah présente du 9 au 30 juin une exposition des oeuvres de l’artiste belge Véronique Van Eetvelde. Initialement créées pour illustrer un conte du recueil de Chérif Canaane, « Abu Ali Im Ali », les 55 toiles sont empreintes de l’esprit du récit, d’un imaginaire lié à la Palestine, ses personnages, sa douceur, sa lumière, sa lancinance… Véronique Van Eetvelde a traité son sujet avec un immense respect pour la culture palestinienne, une grande attention, une délicatesse rare.
Ce travail, qui hérite d’une facture qui sans aucun doute s’est affirmée à Rome où l’artiste a longuement séjourné, n’est pas sans rappeler la patine d’antiques bas-reliefs ou des photos de famille passées et jaunies par les ans. Il y a dans cette œuvre une façon d’arrêter le temps des plus touchantes.
Véronique Van Eetvelde a au cours d’un bref discours déclaré son attachement à cette Palestine où elle aura vécu trois années, ainsi que son profond attachement à sa culture. L’anthropologue Chérif Canaane a ensuite longuement raconté le conte, tel le grand narrateur qu’il est sans aucun doute, devant un public acquis. Sont venus les soutenir ou apprécier l’exposition des personnalités aussi variées et inattendues que le général Jihad Jayousi et son frère le chroniqueur et écrivain Ziad Jayousi, les historiens Salah Abdeljawad et Roger Heacock ou le musicien Shadi Zaqtan… ce fut une belle et douce soirée de début d’été, dans le ton des tableaux de Véronique Van Eetvelde.
Ce travail, qui hérite d’une facture qui sans aucun doute s’est affirmée à Rome où l’artiste a longuement séjourné, n’est pas sans rappeler la patine d’antiques bas-reliefs ou des photos de famille passées et jaunies par les ans. Il y a dans cette œuvre une façon d’arrêter le temps des plus touchantes.
Véronique Van Eetvelde a au cours d’un bref discours déclaré son attachement à cette Palestine où elle aura vécu trois années, ainsi que son profond attachement à sa culture. L’anthropologue Chérif Canaane a ensuite longuement raconté le conte, tel le grand narrateur qu’il est sans aucun doute, devant un public acquis. Sont venus les soutenir ou apprécier l’exposition des personnalités aussi variées et inattendues que le général Jihad Jayousi et son frère le chroniqueur et écrivain Ziad Jayousi, les historiens Salah Abdeljawad et Roger Heacock ou le musicien Shadi Zaqtan… ce fut une belle et douce soirée de début d’été, dans le ton des tableaux de Véronique Van Eetvelde.
Illustrations de Véronique Van Eetvelde et photographie de Lucia Cristina Estrada Mota
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