mercredi 6 mai 2009

Journée mondiale de la liberté de la presse avec Benjamin Barthe et sa "Palestine, une nation en morceaux"




Le Centre culturel français de Ramallah a eu la grande chance de pouvoir accueillir, en ce lundi 5 mai, le correspondant indépendant du Monde en Palestine et Prix Albert Londres 2008, Benjamin Barthe, pour une double occasion de taille : la sortie d’un recueil de ses articles choisis chez Archipel, sous le titre « Palestine, une nation en morceaux », et pour marquer les célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
A ce propos, Benjamin Barthe a insisté pour dissiper toute idée reçue, du moins concernant le quotidien pour lequel il écrit, en insistant sur le fait qu’il ne subit aucune pression ni aucune censure et qu’il peut décrire la situation au Proche Orient comme il l’entend.
Introduit et présenté par l’historien à l’Université de Birzeit Roger Heacock, excellent maître de débat, l’auteur a dû très vite expliquer certaines de ses positions, car très vite le public a oublié qu’un recueil d’articles n’est pas un ouvrage d’analyses : s’il peut aider à celle-ci en lui offrant un matériau, la démarche intellectuelle en est cependant très distincte. L’unanimité s’est donc faite pour dire que tout le monde attend en second opus barthien un essai d’analyses politiques sur la situation au Proche Orient, le public connaissant la finesse d’analyse, la connaissance de terrain et l’engagement du journaliste.
Divers autres remarques ont porté sur des points précis de « Palestine, une nation en morceaux ». Ont été remarqué dans le public Ludovic Pouille et Adrien Pinelli du ministère français des Affaires étrangères, l’écrivain Pascal Janovjak, le Haut commis d’Etat à la retraite Samiah Bamieh, Ghassan Abdellah, Abdelakarim Abukhashan, Abaher El Saka et l’économiste Mohamed Abuzina de l’Université de Birzeit et le grand arabisant Zyad Tahtir.


Images : Mohamed Al-Haj

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