Parce que le dernier film d’Elia Suleiman, « Le temps qu’il reste », a bénéficié principalement du soutien de sociétés de production françaises et belges, parce qu'il était en compétition officielle au dernier festival de Cannes et qu’Elia Suleiman vit à Paris, il paraissait nécessaire au Centre culturel français de Ramallah d’entrer dans l’organisation de la Première du film en Palestine, à Ramallah, organisée le 12 juillet dernier. Chose faite, avec la coopération audiovisuelle du Consulat général de France à Jérusalem, réprésentée par Lucie Meynial, qui a offert une réception à l’issue de la projection.
Outre Elia Suleiman lui-même, le Tout-Ramallah du cinéma était là, de Mai Masri à George Khleifi en passant par Rajeb Shahdeh et Ahmed Habbash, ainsi que les producteurs du film, le Maire de la ville Janet Michael, le Consul général de Belgique à Jérusalem et le Représentant officiel des Pays Bas, ce dernier ayant remis avant la séance un Prix Prince Claus au cinéaste. La presse française s’était massivement déplacée pour l’occasion, avec Le Monde, Libération, le Journal du Dimanche, Radio France, les Inrockuptibes et TF1…
Dans le plus pur style du réalisateur, le film raconte l’histoire de sa famille à travers la perte de la Palestine, la guerre, l’abdication et la résignation, sans hésiter à glisser vers des moments loufoques, surréalistes décidemment, dérapages poétiques propres au cinéaste et qui sont si révélateurs de la réalité. La salle a ri, mais le fond de l’humeur était triste, où le cinéaste filme sa mère tant vieillie, se recueillant en elle-même sous des feux d’artifices qui auront remplacé les tirs d’artillerie… Il y a beaucoup de nostalgie dans ce beau film, de cette nostalgie d’une époque où il était encore possible de croire, époque si peu lointaine finalement…
Partenaires : Le Public Système Cinéma, Coopération audiovisuelle du Consulat général de France à Jérusalem, Théâtre Al Kasaba.
Outre Elia Suleiman lui-même, le Tout-Ramallah du cinéma était là, de Mai Masri à George Khleifi en passant par Rajeb Shahdeh et Ahmed Habbash, ainsi que les producteurs du film, le Maire de la ville Janet Michael, le Consul général de Belgique à Jérusalem et le Représentant officiel des Pays Bas, ce dernier ayant remis avant la séance un Prix Prince Claus au cinéaste. La presse française s’était massivement déplacée pour l’occasion, avec Le Monde, Libération, le Journal du Dimanche, Radio France, les Inrockuptibes et TF1…
Dans le plus pur style du réalisateur, le film raconte l’histoire de sa famille à travers la perte de la Palestine, la guerre, l’abdication et la résignation, sans hésiter à glisser vers des moments loufoques, surréalistes décidemment, dérapages poétiques propres au cinéaste et qui sont si révélateurs de la réalité. La salle a ri, mais le fond de l’humeur était triste, où le cinéaste filme sa mère tant vieillie, se recueillant en elle-même sous des feux d’artifices qui auront remplacé les tirs d’artillerie… Il y a beaucoup de nostalgie dans ce beau film, de cette nostalgie d’une époque où il était encore possible de croire, époque si peu lointaine finalement…
Partenaires : Le Public Système Cinéma, Coopération audiovisuelle du Consulat général de France à Jérusalem, Théâtre Al Kasaba.
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