La lecture en arabe, rapide et saccadée, faite des brefs traits que sont les phrases concises de l'écrivain, s'alternait avec des lectures de la traduction française, effectuée par Marianne Skorpis.
Le journaliste Youssef Chaïb est intervenu d'une façon très pertinente pour interpeller l'écrivain sur le fond de son oeuvre : avec celle-ci, ne passe-t-on pas, dans la littérature palestinienne, d'un engagement collectif à un constat individuel : nous voyons en cela l'éternel débat soulevé par "93" de Victor Hugo et "La Chatreuse de Parme" de Stendhal, soit le passage du fantasme de l'objectivité à la subjectivité assumée, soit du classicisme à la modernité... Quqoiqu'il en soit, bravo Monsieur Musallam pour votre roman, et de nous avoir permis une soirée d'une telle qualité intellectuelle !
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