dimanche 3 juillet 2011

Le Café Littéraire : "Leïla Shahid, l'espoir en exil" de Michèle Collery et Baudoin Koenig

Leïla Shahid, l'emblématique représentante de la Palestine, longtemps à Paris, aujourd'hui auprès de la Belgique et de l'Union européenne, refusait qu'on tourne un portrait d'elle. Puis un jour, elle céda, et cela donnera ce film documentaire, "Leïla Shahid, l'espoir en exil", que le Centre culturel français de Ramallah avait déjà présenté en 2009, dans le cadre de sa Semaine Arte, et représente ce 29 juin dans le cadre de son Café Littéraire. Devant un imposant parterre de diplomates palestiniens, tous venus saluer leur homologue, Hassan Balawi du ministère palestinien des Affaires étrangères a pu effectuer une superbe présentation du film, des plus complètes, et rappeler que son amie est l'une des plus importantes ambassadrices de la cause palestinienne, et pas seulement de la Palestine. Une grande soirée, sans conteste, et pour beaucoup grâce à M. Balawi.

Partenaires : Palestinian Women's Research and Documentation Center (Unesco), Bibliothèques municipales de Ramallah et Al Bireh

Le Séminaire Jean-Robert Viallet

C'est ce 28 juin que s'est achevé le Séminaire Jean-Robert Viallet, avec le film "Les enfants perdus de Tranquility Bay". L'idée de ce cycle sur tout un semestre était venue du correspondant du journal Le Monde, Benjamin Barthe, qui étant aussi membre du jury pour le Prix Albert Londres, avait pu apprécier le travail de Viallet, lauréat 2010 du prestigieux prix. Le séminaire avait commencé avec la fameuse série "La mise à mort du travail" et ses trois volets : "L'aliénation", "La destruction" et "La dépossession". Par ailleurs, ce cycle avait été l'occasion de découvrir deux films rares du réalisateur : "Une femme à abattre" et "Le temps du cerveau disponible".
Merci donc à Benjamin Barthe pour cette excellente idée et à Jean-Robert Viallet, ainsi qu'à ses producteurs et diffuseurs, de nous avoir accordé les droits de découvrir ce pertinent regard sur la violence de notre monde.

Au second semestre 2011, dès le 4 juillet, ce sera un Séminaire Pierre Coulibeuf que le Centre culturel français de Ramallah proposera à son public.

mardi 28 juin 2011

Docommentaires : "The color of olives" de Carolina Rivas

Dans le cadre du cycle Dcommentaires était projeté ce 27 juin "The color of olives", un film de la réalisatrice mexicaine Carolina Rivas. Ce documentaire émouvant, presque sans paroles, décrit une semaine dans la vie d’une famille palestinienne de Masha, coupée de ses terres par le mur de séparation israélien. Le marché de la ville a été détruit lors de la deuxième Intifada, et la cueillette d’olives, activité séculaire, est rendue très difficile par la séparation. Entre les attentes interminables, l’arbitraire des soldats et la violence des colons vivant alentour, ce film témoigne du courage et de la dignité d’une famille palestinienne parmi tant d’autres qui se bat pour garder sa terre et sa mémoire.

Texte de Renaud Soler

Fête de la musique : le Conservatoire national de musique Edward Saïd


La série de concerts organisés pour la Fête de la musique touche à sa fin. La responsabilité de clore en beauté cette semaine revient ce 23 juin au Conservatoire national de musique Edward Saïd, avec une soirée organisée par Ibrahim Attari et Ramadan Khattab.

Ce dernier concert est un bel exemple de coopération culturelle entre la France, l’Allemagne et la Palestine. Les musiciens sont de différentes nationalités, et les morceaux abordés vont de la musique traditionnelle du Proche Orient à la comptine jouée par des enfants, en passant par le répertoire classique européen.

Le concert s'est rapidement animé et a fini en beauté grâce à des morceaux de musique palestinienne connus de tous ; ce soir fut bel exemple de connivence entre musiciens et public !

La semaine dédiée à la Fête de la musique s’est achevée sur ce beau concert en famille !
Texte et photographies de Renaud Soler

Fête de la musique : le concert de Hélène Grimaud


Salle comble ce 22 juin pour un concert inoubliable de la soliste française, la pianiste Hélène Grimaud. Et standing ovation à la fin, pour souligner combien la performance a été appréciée. Une première partie, consacrée à Mozart et Berg, n'était peut-être pas là où la féline virtuose pouvait au mieux exprimer toute la sensibilité de son art. Il est vrai que le Steinway de la Fondation Barenboïm-Saïd, aux couleurs toutes en rondeurs, s'accomode mieux aux airs de Gershwin ou Debussy qu'aux sonates de Mozart. Mais la deuxième partie du concert, sonate de Lizst et danses de Bartok, a donné toute la dimension de l'interprète. Sublime, simplement. Un grand moment offert au public de Ramallah grâce à la Fondation Barenboïm-Saïd.

Partenaire : Fondation Barenboïm-Saïd

Photographies de Renaud Soler

lundi 27 juin 2011

Fête de la musique : ce n'est pas du Pihpoh !


Ce 21 juin, à l'unisson de la Fête de la musique dans le monde, le Centre culturel français de Ramallah a accueilli un concert du jeune rappeur, groover, mais surtout freestyle, Pihpoh, accompagné d'une formation de jazz des plus toniques. Un très beau concert de rap à la française, poétique et revendicatif, dans un lieu exceptionnel : pour la première fois, le Centre a fêté la musique à Birzeit, dans la vieille ville, au beau milieu d'un décor minéral de pierre taillée et dans l'air doux d'un début de soirée d'été. Si le public aurait pu être plus nombreux, Pihpoh s'est quand même acquis quelques groopies qui en redemandaient, encore et encore !

Partenaires : Municipalité de Birzeit, Restaurant Al Hoash Alalya, Rozanna, Al Kamandjati, Centre culturel français de Gaza

mardi 21 juin 2011

Fête de la musique : la fanfare de la Police nationale fait son show



C'est depuis trois ans l'un des moments forts de la Fête de la musique du Centre culturel français de Ramallah : le défilé de la fanfare de la Police nationale palestinienne, jouant du Fairuz et des airs d'Oum Keltoum autour de la place Manara et de la rue principale de la ville. Cette année, ce 20 juin, le défilé était particulièrement bien organisé, monté avec beaucoup de fierté par le Lieutenant Kamal, responsable de la fanfare, les forces de la Police et le Bureau de la Présidence qui aura donné son coup de pouce pour que l'événement fasse mouche !
L'idée de faire défiler cette fanfare est née au cours de la préparation du voyage officiel du Président Sarkozi, qui étant reçu à Bethléem par le Président Abbass, devait être accueilli par La Marseillaise. La première répétition de l'hymne n'étant pas entièrement concluante, le Lieutenant Kamal a tenu à démontrer que ses musiciens étaient de bons musiciens, et de leur demander de jouer une chanson de Fairuz. Sur le champ, rendez-vous a été pris pour la Fête de la musique suivante, en 2009. C'est ainsi que naissent les traditions...

Partenaires : Police nationale de l'Autorité palestinienne, Municipalité de Ramallah

Photographies de Lucia Ahmad