Le Ministre tenait à parler de la politique en Algérie, afin d'étendre le sujet au Printemps arabe et à la situation en Palestine. Montrant que les révolutions arabes sont principalement dues aux jeunesses éduquées et à l'information qui circule à travers les nouveaux medias, très rapidement le conférencier a dû aborder le problème du silence algérien, qu'il a rapproché du silence palestinien. Deux pays victimes d'un mutisme dû à l'information qui ne passe plus. Tenue par les autorités en Algérie, tenue par l'occupation en Palestine. Et sans information, bien entendu, aucune mobilisation n'est envisageable. Pierre Joxe a beaucoup insisté, avec émotion, sur son étonnement à découvrir une Cisjordanie qui ne correspond en rien à celle dont l'image est véhiculée par les medias.
Les Ambassadeurs du Maroc et de Tunisie étaient présents, ainsi que le Doyen de la faculté de Droit de l'Université de Birzeit, Salah Abdeljawad, la directrice du Centre de recherches sur les femmes de la même université, Islah Jad, et des chercheurs et professeurs tels que Abdelkrim Abu Kashan, Raed Bader, Youssef Shandi ou le diplomate Hassan Balawi.
Partenaires : Bureau de la coopération universitaire du Consulat général de France à Jérusalem, Institut de Droit de l'Université de Birzeit.