Le Café littéraire ce 28 octobre fut extrêmement francophone, et pour cause : il fut mené en français pour le livre « L’invisible » du jeune écrivain franco-suisse Pascal Janovjak. Il va sans dire que le public était venu nombreux soutenir ou saluer cette figure de Ramallah. Une importante délégation de la Mairie de Stains était elle aussi présente, en mission au camp de réfugiés d’El Amaari où elle est occupée à la restauration d’un jardin public, et particulièrement intéressée par cette rencontre.
« L’invisible » est l’histoire d’un personnage, terne et sans charisme, amer dans un monde affairiste où il peine à exister, qui soudain est victime d’une invisibilité qui lui confère un pouvoir inédit. Il s’ouvre au monde, devient curieux de l’Autre, en abuse, s’enivre sans mesure de sa capacité à pénétrer des vies comme autant de viols, jusqu’à ce qu’il rencontre un personnage qu’il suivra dans une Palestine sans nom. Dès lors, il découvrira la véritable altérité et sa propre faiblesse, il découvrira aussi le chaos et la densité de la vie, pour finalement se trouver un peu lui-même. Un très beau récit initiatique mené avec une plume acerbe et vive, qui tangue entre l’écriture behavioriste des polars et la blancheur d’un style à la Houellebecq. Un livre à lire, un auteur à rencontrer !
« L’invisible » est l’histoire d’un personnage, terne et sans charisme, amer dans un monde affairiste où il peine à exister, qui soudain est victime d’une invisibilité qui lui confère un pouvoir inédit. Il s’ouvre au monde, devient curieux de l’Autre, en abuse, s’enivre sans mesure de sa capacité à pénétrer des vies comme autant de viols, jusqu’à ce qu’il rencontre un personnage qu’il suivra dans une Palestine sans nom. Dès lors, il découvrira la véritable altérité et sa propre faiblesse, il découvrira aussi le chaos et la densité de la vie, pour finalement se trouver un peu lui-même. Un très beau récit initiatique mené avec une plume acerbe et vive, qui tangue entre l’écriture behavioriste des polars et la blancheur d’un style à la Houellebecq. Un livre à lire, un auteur à rencontrer !
Photographie de Lucia Cristina Estrada Mota
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