Ce fut une réussite critique et publique que la première partie de ce colloque franco-palestinien de premier ordre : « L’après Oslo. La construction nationale palestinienne entre Etat et diaspora», organisé pour Ramallah les 3 et 5 novembre à l’Université de Birzeit, l’un des principaux partenaires de l’événement. Voulu et bâti par Lucienne d’Alençon, responsable du pôle « débat d’idées » pour le réseau des Centres culturels français de Jérusalem, il a été conceptualisé par Aude Signoles de l’Institut français du Proche-Orient et co-financé par le Service de coopération et d’action culturelle du Consulat général de France à Jérusalem et le Fonds d’Alembert.
L’ouverture, menée par le Directeur de l’Institut de Droit de l’université, le brillant Ghassan Faramand, a donné l’opportunité de discours pour le Président de l’université, Nabil Cassis, et pour Aude Signoles, ainsi qu’au Consul général de France à Jérusalem qui aura passé un message fort en rappelant l’échec d’Oslo et le profond soutien de la France dans les démarches de la création d‘un Etat palestinien. Il aura rappelé l’importance du débat et des échanges dans la viabilité d’un tel Etat.
L’ouverture de ce colloque se sera achevée sur la contribution du Doyen de la Faculté de Droit, Salah Abdeljawad, qui a effectué une conférence sur la conceptualisation de l’occupation israélienne, en définissant ce qu'il appelle un « sociocide »…
Les interventions qui suivirent traitèrent de la diaspora palestinienne, qu’elle soit en Amérique du Sud (le Chili par Cécilia Baeza – Sciences Po Paris -, le Pérou par Denys Cuche – Université René Descartes), au Liban par Nicolas Puig- IRD), ou la protection des réfugiés palestiniens selon le droit public international par Mohamed Shalaldeh (Université Al Qods). La séance était présidée par Elisabeth Longuenesse, directrice d’études à l’IFPO.
Le 5 novembre a été consacré à la séance de clôture, présidée par Aude Signoles pour traiter de « La Palestine de l’intérieur – Enjeux d’actualité » et mettant en chair Elisabeth Marteu (Paris I Panthéon Sorbonne) pour parler des Palestiniens d'Israël en 2009, Julien Salingue (Paris VIII) pour le devenir du Fateh, Vincent Lemire (Iremam) sur la société urbaine de Jérusalem et Islah Jad (Birzeit University) sur l’évolution de l’identité nationale contemporaine palestinienne. Cette première partie du colloque - qui se poursuivra en fin de mois - fut clôturée par une remarquable contribution d’Alain Joxe, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, sur « Les conflits armés du Moyen-Orient : problèmes stratégiques et éthiques ». Tout simplement brillant et apprécié comme tel.
Les deux séances à Birzeit de ce colloque furent coupées par une journée à l’université Ennajah de Naplouse où a été traité le thème du « Retour sur la Palestine d’Oslo : enjeux juridiques, territoriaux et politiques » par Vincent Romani (Iremam), Edouard Conte (Université de Berne), Ali Sha’ban Abdelahamid (université Ennajah), Emilio Dabed (Iremam), Aude Signoles et Benoît Challand (European University Institute), présidée par le directeur de Département de Sciences politiques d’Ennajah Nayef Abu Khalef et un chercheur invité de la même université, Paul Edelman.
Partenaires : Institut français du Proche-Orient, Université de Birzeit, Université Ennajah, Sercice de coopération et d’action culturelle du Consulat général de France à Jérusalem, Centre culturel français de Naplouse.
L’ouverture, menée par le Directeur de l’Institut de Droit de l’université, le brillant Ghassan Faramand, a donné l’opportunité de discours pour le Président de l’université, Nabil Cassis, et pour Aude Signoles, ainsi qu’au Consul général de France à Jérusalem qui aura passé un message fort en rappelant l’échec d’Oslo et le profond soutien de la France dans les démarches de la création d‘un Etat palestinien. Il aura rappelé l’importance du débat et des échanges dans la viabilité d’un tel Etat.
L’ouverture de ce colloque se sera achevée sur la contribution du Doyen de la Faculté de Droit, Salah Abdeljawad, qui a effectué une conférence sur la conceptualisation de l’occupation israélienne, en définissant ce qu'il appelle un « sociocide »…
Les interventions qui suivirent traitèrent de la diaspora palestinienne, qu’elle soit en Amérique du Sud (le Chili par Cécilia Baeza – Sciences Po Paris -, le Pérou par Denys Cuche – Université René Descartes), au Liban par Nicolas Puig- IRD), ou la protection des réfugiés palestiniens selon le droit public international par Mohamed Shalaldeh (Université Al Qods). La séance était présidée par Elisabeth Longuenesse, directrice d’études à l’IFPO.
Le 5 novembre a été consacré à la séance de clôture, présidée par Aude Signoles pour traiter de « La Palestine de l’intérieur – Enjeux d’actualité » et mettant en chair Elisabeth Marteu (Paris I Panthéon Sorbonne) pour parler des Palestiniens d'Israël en 2009, Julien Salingue (Paris VIII) pour le devenir du Fateh, Vincent Lemire (Iremam) sur la société urbaine de Jérusalem et Islah Jad (Birzeit University) sur l’évolution de l’identité nationale contemporaine palestinienne. Cette première partie du colloque - qui se poursuivra en fin de mois - fut clôturée par une remarquable contribution d’Alain Joxe, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, sur « Les conflits armés du Moyen-Orient : problèmes stratégiques et éthiques ». Tout simplement brillant et apprécié comme tel.
Les deux séances à Birzeit de ce colloque furent coupées par une journée à l’université Ennajah de Naplouse où a été traité le thème du « Retour sur la Palestine d’Oslo : enjeux juridiques, territoriaux et politiques » par Vincent Romani (Iremam), Edouard Conte (Université de Berne), Ali Sha’ban Abdelahamid (université Ennajah), Emilio Dabed (Iremam), Aude Signoles et Benoît Challand (European University Institute), présidée par le directeur de Département de Sciences politiques d’Ennajah Nayef Abu Khalef et un chercheur invité de la même université, Paul Edelman.
Partenaires : Institut français du Proche-Orient, Université de Birzeit, Université Ennajah, Sercice de coopération et d’action culturelle du Consulat général de France à Jérusalem, Centre culturel français de Naplouse.
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