mercredi 21 avril 2010

L'Ethiopie Chrétienne de Nick Danziger

La Fondation A.M. Qattan a reçu ce mardi 20 avril, et ce jusqu'au 28 avril, une magnifique exposition du photographe Nick Danziger, sur les Chrétiens d'Ethiopie, sous le titre "Between Heaven and Earth - A Journey through Christian Ethiopia".
D'un noir et blanc des plus lyriques, le photographe s'attache à un style presque baroque dans la composition de ses images, qui n'est pas sans rappeler l'ornementation picturale des cathédrales occidentales. La misère éthiopienne est bien là, mais transcendée par une foi concète, palpable. La tournée de cette exposition est le fruit d'une coopération entre le Centre culturel français Chateaubriand et le British Council.


Partenaires : British Council, Fondation A.M. Qattan, Centre culturel français Chateaubriand

mardi 20 avril 2010

L'équipe au complet !

Et voici l'équipe presque au complet du Centre culturel franco-allemand de Ramallah, moins quelques professeurs et plus quelques enfants... Cela fait du monde, pour faire tourner le centre de la rue Salam !
L'image a été prise sur un terrain de football à Beitsahour, près de Bethléem, au cours de la sortie annuelle du personnel du Centre, après une visite de l'Eglise de la Nativité, des citernes de Salomon et d'Hérodion... Et une magnifique grillades-party au restaurant "Al Khayma", le tout offert par le Goethe Institut ! Merci bien à nos chers collègues allemands !

dimanche 18 avril 2010

Initials BBB : une soirée avec The Serge Gainsbourg Experience



Le projet est né de la direction du Centre culturel français de Amman, qui désirait présenter à son public un spectacle extrêmement français, et accessible à tous via l'anglais : l'idéal n'était pas loin, en la personne de Brad Scott et de son explosive bande des The Serge Gainsbourg Experience.
Le principe fut donc un concert inspiré du maître de la pop et de la poésie française, souvent avec des textes traduits et chantés en anglais, et qui reprenait des standards aussi connus en France et pour les francophiles que "Comic Strip", "Aux armes etc.", "Initials BBB", "Requiem pour un con", "Love on the beat" ou "La javanaise", entre autres chansons interprétées. Notons au passage une sublime version de "La chanson de Prévert", jouée dans une version plus rock'n roll que jamais.
La première partie, fort poétique mais adressée à un public qui connaissait mal, ou pas du tout, Gainsbourg, fut un peu poussive, alors que le deuxième set a entrainé tout le monde bien loin dans les joies de la musique : l'énergie énorme déployée par Brad Scott, si anglais dans sa façon d'aborder la scène, et son équipe, talentueuse en diable, a conquis les clients du tout nouveau bar branché de Ramallah, "Beit Anisseh". On a vu danser, chanter, reprendre en choeur... On a vu un grand moment de plaisir, tout simplement ! Une très belle soirée dédiée à ce que la chanson française peut présenter de mieux... Merci, Brad Scott and consorts !
Partenaires : Beit Anisseh, Mairie de Paris, Centre culturel français de Gaza

Photographies de Marianne Scorpis

mercredi 14 avril 2010

Mohamed Abusal expose ses "Eclairages"



Le peintre gazaoui Mohamed Abusal présente une exposition d'oeuvres, acryliques et encres, créées en 2009 sous le thème "Eclairages". Cette exposition illuminera les murs de l'entrée du Centre culturel français de Ramallah du 13 avril au 9 mai, avant de parcourir la Cisjordanie.
Sur cette exposition, il a été écrit : "Si Mohamed Abusal entreprend de constituer une exposition de ces œuvres sur le thème des « Eclairages », c’est bien qu’il part d’un postulat qui est celui de la nuit. On n’éclaire que l’ombre, jamais la lumière.
Nuit de Gaza sous l’emprise d’un siège. Nuit de Gaza devenu le nouveau grand symbole de la ghettoïsation. Nuit de Gaza étouffée entre les entrelacs d’un mur aussi étrangleur qu’un monstre reptilien. Nuit de Gaza mise à l’ombre et proche de sombrer dans l’oubli chaque jour.
Gaza soumise à d’obscures forces.
Artiste, Mohamed Abusal a probablement plus encore besoin de cette lumière éteinte que tout autre être humain. Lumière qu’il recrée dans le noir de profondes encres, dans le contraste de couleurs saturées, là où on ne saurait, ailleurs, la trouver. La lumière de celui qui survit…"

La France aux Journées internationales de théâtre Al Manara



Pour la troisième édition des Journées internationales de théâtre Al Manara, la France était fidèlement présente avec ce 12 avril une pièce de Marivaux, "Arlequin poli par l'amour", interprétée avec brio, poésie et force imagination par la Piccola Familia.
L'oeuvre, qui pourrait paraître simpliste, voire naïve, et d'un classicisme chevroné, s'avère par la mise en scène choisie par la Piccola Familia à la fois une pièce d'une grande "qualité spectaculaire" - nous y frôlons parfois le cabaret - mais aussi d'une grande intensité dramatique. Il s'y joue plus qu'il n'y paraît une intrigue sur le pouvoir plutôt que sur le sentiment amoureux. Et si marivaudage il y a, il n'est là que pour mieux brouiller les pistes de lecture de cette petite oeuvre.
Les jeunes comédiens, débordant d'une énergie des plus enviables, ont fait preuve d'un talent qui a hissé bien haut les couleurs du Centre culturel français de Ramallah... Pour le plus grand plaisir du public venu nombreux, du théâtre Al Kasaba qui organisait le festival et du Consulat général de France à Jérusalem représenté sur scène par tant de talent.

Partenaires : Théâtre Al Kasaba, CulturesFrance, Centre culturel français de Naplouse
Photographies de Marianne Skorpis

dimanche 11 avril 2010

Francophonie, quatrième et dernière semaine




Les Journées de la Francophonie du Centre culturel français de Ramallah ont touché à leur fin cette semaine, après un gros mois d'activités. Les trois dernières soirées ont été consacrées à la Pologne, avant que celle-ci ne soit frappée du terrible deuil qui l'accable depuis ce week end, aui a pu projeter en la présence de son Représentant à Ramallah le film d'Andreij Wajda, "Pan Tadeusz". Le public, largement polonais, a beaucoup ri pendant la séance, avant d'apprécier un buffet de pâtisseries. Puis la parole a été donnée au Sénégal avec le film "Moolade" d'Ousmane Sembene, avant que le cycle ne se conclut sur "Quand les étoiles rencontrent la mer", le magnifique film malgache de Raymond Rajoanarivelo.
Après 16 films, 10 buffets, 1 grande réception et 1 exposition... rendez-vous est pris l'année prochaine pour de nouvelles Journées de la Francophonie du Centre culturel français de Ramallah !
Image du buffet polonais de Marianne Skorpis et de haut en bas images des films "Quand les étoiles rencontrent la mer", "Moolade" et "Pan Tadeusz"

jeudi 1 avril 2010

Francophonie, troisième semaine



La troisième semaine des Journées de la Francophonie du Centre culturel français de Ramallah a confirmé l'engouement du public pour ses projections, et ses buffets des gastronomies locales surtout. Dès le dimanche, la Tunisie a pu présenter "Layla, ma raison" de Taïeb Louhichi, une épopée inspirée de la légende de Qaïs et Layla, introduit par un message humaniste de l'Ambassadeur de la Tunisie à Ramallah, M. Habib El Farh. Les plats tunisiens à base de fruits de mer servis après la projection ont maintenu leur public dans une douce chaleur toute épicée. Le lendemain, la France a défendu ses couleurs avec le grand succès international d'Anne Fontaine, "Coco avant Chanel", ainsi qu'un buffet offrant quiches, crêpes et autres salades de fruits, préparé par Nelly Chauvet et ses troupes, Marianne, Aurélie et Marie !
L'Egypte, en deuil d'une grande personnalité religieuses d'Al Azar, a annulé sa réception mais a cependant maintenu la projection du "Sixième jour" de Youssef Chachine, avec Dalida dans un rôle et une interprétation remarquables. La Grèce a montré un certain engagement en présentant "Jaffa la mienne" de Robert Menthoulis, et son film sur la musique crétoise, "La Grèce ou le cri du silence". Enfin, le Mali aura clos cette semaine, brillamment représenté par "Bamako/Sissako" d'Abderrahman Sissako...
Images de haut en bas extraites de "Bamako/Sissako" d'Abderrahman Sissako et montrant les réceptions tunisienne et française.