lundi 31 mai 2010

Le Café Littéraire d'Akram Musallam

Il est bien dommage que le public n'ait pas répondu plus massivement aux invitations pour ce Café Littéraire du 30 mai 2010, consacré au jeune écrivain Akram Musallam, et à la sortie en France, aux éditions Actes Sud, de son roman "Le scorpion qui ruisselait de sueur". Dès ce premier opus, Akram Musallam s'est situé au niveau des plus grands écrivains. Un récit d'une densité inédite, dans un style d'une très grande singularité, où le réel s'affronte âprement à un imaginaire à la fois fait de distance, d'atonie, et d'une luxuriance baroque. Cette prose n'a de prose que le nom, elle est en fait une essence de la démarche poétique.
La lecture en arabe, rapide et saccadée, faite des brefs traits que sont les phrases concises de l'écrivain, s'alternait avec des lectures de la traduction française, effectuée par Marianne Skorpis.
Le journaliste Youssef Chaïb est intervenu d'une façon très pertinente pour interpeller l'écrivain sur le fond de son oeuvre : avec celle-ci, ne passe-t-on pas, dans la littérature palestinienne, d'un engagement collectif à un constat individuel : nous voyons en cela l'éternel débat soulevé par "93" de Victor Hugo et "La Chatreuse de Parme" de Stendhal, soit le passage du fantasme de l'objectivité à la subjectivité assumée, soit du classicisme à la modernité... Quqoiqu'il en soit, bravo Monsieur Musallam pour votre roman, et de nous avoir permis une soirée d'une telle qualité intellectuelle !

dimanche 30 mai 2010

Ramallah.doc, deuxième pitching commission en Palestine




Ce fut un grand succès que cette deuxième édition de ramallah.doc, la pitching commission palestinienne pour le marché du documentaire, initiée en 2009 par la chaîne franco-allemande Arte et le Centre culturel français de Ramallah. Les deux partenaires ont cette année bénéficié de l'organisation, du soutien et de tout le talent de l'attachée audiovisuelle au Consulat général de France à Jérusalem, Lucie Meynial, et du président de l'événement, le cinaste et producteur George Khleifi.
Les réalisateurs et producteurs des 9 projets choisis parmi de nombreuses propositions ont pu bénéficier durant tout le début de l'année de trois ateliers leur permettant de mettre à un niveau professionnel tout aussi bien leur projet que la façon de le présenter. Ainsi, les 9 projets ont pu être défendus d'une façon efficace et correspondant à aux standards de la profession, à 22 acheteurs et producteurs, délégués par une vingtaine de chaines de télévision, dont BBC, RTBF, France Télévision, Arte, ZDF, NDR, la Télévision Suisse Romande, du Canada, du Danemark, des Pays-Bas et de la Finlande. Une véritable opportunité de présenter un projet, d'être repéré par les grands producteurs internationaux et aussi de se former pour des artistes palestiniens qui, s'ils étaient peu aguerris aux méthodes "industrielles" internationales, se sont néanmoins très vite mis à niveau. Une vidéo-conférence mise à disposition par la Fondation A.M. Qattan a permis à trois projets de Gaza d'être présentés par leurs initiateurs avec la même efficacité que les projets de Cisjordanie. La séance fut des plus profitables, et Pat Ferns, le producteur finlandais qui a inventé il y a 22 ans le principe des pitching commissions, en a dit : "Congratulations on a most successful second edition of RamallahDoc. There were some excellent presentations, great trailers and much talent in evidence. I believe we had encouraging feedback from our commissioning editors and I was pleased to be a part of this important event."
Enfin, les réalisateurs sélectionnés sont maintenant en lice pour participer à story.doc, un important projet de pitching euro-méditerranéen s'organisant à partir de Salonique.
Ont participé à cette deuxième édition de ramallah.doc les réalisateurs Anis Barghouti, Khalil Muzzayen, Mohamad Abo Sido, Nagham Mohanna, Nidal Abu Diab, Ghada Terawi, Wafa Jamil, Mohanad Yacubi, Muhanad Salahat et Nasri Hajjaj.
Un grand dîner a achevé cette journée d'émulation, permettant de multiplier rencontres et contacts, car outre le Consul Général de France à Jérusalem et Madame Desagneaux, la Ministre palestinienne de la Culture et la Maire de Ramallah, le Tout-Ramallah et le Tout-Jérusalem du cinéma était invité, dont Raed Andouni et May Masri revenant à peine du festival de Cannes.

Partenaires : Arte France, Bureau de l'audiovisuel du Consulat général de France de Jérusalem, Goethe Institut
Photographies de Marianne Skorpis montrant de haut en bas, en plein exercice de ptich, Pat Ferns dans le rôle de co-modérateur, Mohanad Yacubi et son producteur Ihab Jadallah, en duplex de Gaza Mohammad Abu Sido et son producteur Hamza Mahmoud Elbuhaisi, Ghada Terawi.

Ciné-Chabab, troisième et dernière soirée



La troisième et dernière soirée de Ciné-Chabab 2010, ce jeudi 27 mai, s'est avérée être d'une grande qualité de programmation. Avec "To Where" de Nagham Mohana et Mohamed Abu Sido, le public a été transporté dans les errances politiques d'un Gaza survolté. Le cynique "Dog Days" d'Eyas Salman, aux accents si nazzaréens, a montré avec humour les épreuves subies par un Saleh Bakri accablé par un père tyrannique. Le brillant "Arafat et moi" de Mahdi Fleiflel nous a invité à visiter le monde forclos d'un jeune Palestinien de Londres dont l'engagement identitaire lui fera perdre sa compagne. "Des indiens rouges, verts, noirs et blancs" de Sobhi Al Zobaïdi ne dure que quelques secondes, mais est un excellent vidéo-clip ramenant la cause palestinienne à celle des Amérindiens. Le festival s'est achevé sur une douce touche féminine avec "Voisins" de Georgina Asfour... Enfin, cette séance a été l'occasion de rediffuser, en ouverture, "A la recherche de Zak", le magnifique et troublant dernier opus d'Ihab Jadallah.
Ciné-Chabab sera aussi montré en juin à la Galerie Al Hoash à Jérusalem et au Centre culturel français de Naplouse, ainsi qu'au festival du jeune cinéma arabe de Beyrouth ; il sera montré en juillet dans toute la Cisjordanie par le ministère palestinien de la Culture et en octobre, dans le cadre des Nuits Blanches, à Gaza, Bethléem et Hébron.
Photographies de Marianne Skorpis

mercredi 26 mai 2010

Ciné-Chabab, soirée Idioms Films




Ce 26 mai, c'est un très bel hommage qui a été fait à la maison de production palestinienne Idioms Films, dans le cadre des programmes de Ciné-Chabab. Les cinéastes Raed Andoni, Ismaël Habbash, Ihab Jadallah étaient de la partie, ainsi que l'ancienne vice-présidente du Parlement Européen et activiste pro-palestinienne des plus engagées, Luisa Morgantini.
Le choix d'une soirée spéciale pour Idioms, dans le cadre d'un tel festival, était évident. Opérateur cinématographique pour les plus importants tournages en Palestine, cette maison de production a aussi permis aux meilleurs talents d'entre les jeunes cinéastes d'émerger, en leur permettant de produire leurs premiers courts-métrages. Une vraie pépinière pour Ramallah et toute la région. Emad Ahmad, son directeur, a fait une déclaration dans les formes pour l'ouverture de la soirée.
Celle-ci a permis aussi de célébrer l'un des jeunes cinéastes les plus en vue de la scène cinématographique palestinienne, Mohanad Yacubi. Trois de ses films ont été projetés : en Première en Palestine, le brillant et surréaliste "Roll Escape", le très frais "Out of Cigarittes", et le frondeur et ô combien amusant "Carnaval". L'évolution de son art était visible, ce qui a rendu la projection d'autant plus touchante. Par ailleurs ont été montrés "Booba" d'Emad Ahmad, un film on ne peut plus "chabab" et le reportage qui avait été tourné par Lucia Ahmad pour SeenSoon sur la première édition de /Sin:/ video art and performance...

Photographies de Lucia Ahmad et Marianne Skorpis montrant Luisa Morgantini en discussion avec Mohanad Yacubi et Akram Safadi et Ihab Jadallah avec l'Attachée audiovisuelle du Consulat Général de France à Jérusalem, Lucie Meynial

Ciné-Chabab, première soirée




Le festival du jeune cinéma palestinien organisé par le Centre culturel français de Ramallah, Ciné-Chabab, a débuté ce mardi 25 mai brillamment, par une salle Arte over-comble d'un public provenant de tous les horizons, de toutes les sensibilités, mais principalement jeune, créateur et talentueux. Et pour cause : cette petite biennale imaginée par le Centre culturel français de Ramallah et Ala' Abu Ghoush en 2008, est devenu l'un des rendez-vous des jeunes artistes palestiniens parmi les plus courus même si la détente y est de bon ton.
Pour cette première séance, 5 films étaient au programme : le très touchant "Number" de Muhanad Halawani, le brillant "A la recherche de Zak" d'Ihab Jadallah, présenté au festival de Cannes et à Ramallah en Première, le sensible "Snooze" de Ramzi Hazboun, le si amusant "Imm Ashraf" de Saed Karzoun" et le musclé court-métrage de la résistance à Naplouse "L'homme qui se cachait derrière son ombre" de la jeune Lulu Hindi.
La presse s'était déplacée en masse pour ce programme mis en oeuvre par Marianne Skorpis.

Photographies de Marianne Skorpis avec, pour la dernière image, Ihab Jadallah, Muhanad Yacubi, Bashar Hassuneh, Jumana Abud

mardi 25 mai 2010

Docommentaires : "Stranger in my Home" de Sahera Dirbas

La séance Docommentaires de ce mois de mai, organisée le lundi 24, a été consacrée au troublant film "Stranger in my Home" de Sahera Dirbas. La jeune cinéaste montre dans ce moyen métrage des membres de grandes familles palestiniennes, jérusalémitaines en général, qui expliquent comment elles ont perdu leurs demeures à la création de l'Etat d'Israël. Souvent très âgés, les témoins détaillent leurs allers et venues dans la terreur de la guerre, et leur stupéfaction incrédule quand il ne leur est plus possible de regagner leurs maisons. Certains d'entre ces témoins iront visiter leur ancien bien, reçus par des familles israéliennes certes toujours accueillantes, mais bien entendu viscéralement gênées, embarrassées par ce retour d'un passé encore bien vivant qui leur rappelle que les vieilles maisons à arcades de Jérusalem sont bien souvent des vieilles maisons arabes usurpées. Quoique le film fasse montre d'approximations techniques remarquables, l'émotion était palpable dans la salle de projection du Centre culturel français de Ramallah.

mardi 11 mai 2010

Les Soirées Européennes du Centre culturel franco-allemand de Ramallah

Sous la houlette du Goethe Institut, le Centre culturel franco-allemand de Ramallah organise et accueille durant tout le mois de mai des événements liés à l'Union Européenne sous le titre aguicheur des "Soirées Européennes". Le point d'orgue en sera sans aucun doute le concert de hip-hop austro-allemand du 28 mai, avec MC Fiva et DJ Phekt. Mais tout au long des semaines, de nombreux films seront présentés au public du Centre. La France s'illustre avec sa fameuse "touch" et un documentaire sur le magazine féminin le plus influent du monde, "Histoire(s) d'ELLE" de David Teboul. La Pologne aura projeté un "Rabbit à la Berlin" de Bartek Konopka plein de succès, et les Pays Bas ont montré "Shouf Shouf Habibi" d'Albert Ter Heerdt. Mais l'Allemagne, en tant qu'organisateur, se taille la part du lion de ce programme en présentant 4 films, notamment dans le cadre de son KinoKlub : "One day in Europe" de Hannes Stöhr, "Solino" de Fatih Akin, "Kebab Connection" d'Anno Saul et "Distant Light" de Hans Christian Schmid... Un portrait à la brosse mais qui donne néanmoins un éclairage culturel sur la vie des Européens et leur quotidien.


Partenaires : Représentation de l'Union Européenne, Goethe Institut


Image de MC Fiva

dimanche 9 mai 2010

Le CCF en vadrouille

Samedi 8 mai, des étudiants du CCF ainsi que des francophones de Ramallah sont partis en excursion dans la campagne naplousienne : après une visite de Kour et de ses maisons fortifiées, le groupe s’est dirigé vers le village de Beit Lid pour y découvrir d’anciens pressoirs à huile. Une randonnée de deux heures sur le tracé de l’ancienne voie ferrée nous a conduit jusqu’à Sabastya : après nous être restaurés avec des produits « faits maison », nous avons continué notre visite avec notamment le théâtre antique ou l’ancienne cathédrale croisée Saint Jean Baptiste. Toutes les visites se sont bien entendu déroulées en langue française. Merci à nos guides de Diwan Voyage !

Photo et texte de Nelly Chauvet

jeudi 6 mai 2010

Redjep Mitrovitsa inaugure les célèbrations des 100 ans de Jean Genet

Le brillant comédien de théâtre Redjep Mitrovitsa est venu en Palestine pour une tournée de lectures théâtralisées d'extraits de poèmes de Jean Genet, en matière d'inauguration des célébrations du centenaire de l'écrivain et poète. S'il existe un lieu sur cette Terre où célébrer Genet fait particulièrement sens, c'est bien ici en Palestine, où son engagement et ses oeuvres sur Sabrah et Chatilah sont dans la mémoire de tous.
A Ramallah le 5 mai, la lecture a eu lieu à la Fondation A.M. Qattan, où Redjep Mitrovitsa a interprété des extraits de "Un chant d'amour", "Le condamné à mort" et "Marche funèbre", devant un public de connaisseurs parmis lesquels étaient les comédiens George Ibrahim et Saleh Bakri. Densité et sensualité étaient au rendez-vous de cet événement forcément intense.
Dans la journée, Redjep Mitrovitsa avait assisté à l'un des cours de l'Ecole de théâtre du Kasaba. D'ores et déjà rendez vous est pris en décembre pour la poursuite des célébrations de ce centenaire, avec pièces de théâtre et autres films prévus.

Partenaires : CulturesFrance, 1000 Cultures, Fondation A.M. Qattan, Centre culturel français de Naplouse

Photographie de Lucia Cristina Estrada Mota

mercredi 5 mai 2010

"Existence Denied" de Madeleine et Andrea


Le duo de photographes franco-italien Madeleine et Andrea a présenté au Centre culturel français de Ramallah, à compter de ce 4 mai, l'exposition "Existence Denied" de leurs photographies réalisées en 2009, au checkpoint de Gilo, les vendredis de Ramadan.
Ce genre de reportage photographique révèle la violence exercée par l'occupation sur les habitants de Bethléem et l'infinie patience de ces derniers. Enfants et vieillards dans une attente pleine de stupéfaction, femmes en colères, hommes priant entre deux blocs de béton... Et se dévoile la machine du checkpoint, son système, ses rouages qui imposent à ceux qui le subissent de se plier comme du bétail...
Le Centre culturel français de Ramallah s'engage en permanence à essayer de montrer la volonté d'existence et de construction en Palestine, volonté vitale et vivante. Mais il n'est pas inutile de parfois rappeler que cette dynamique est aussi mise en péril et parfois niée. "Existence Denied", où survivre n'est pas qu'un mot...
Et bien plus d'infos sur http://www.andrea-magda.com/

Photographies du vernissage de Marianne Skorpis

mardi 4 mai 2010

Plaisir de Lire avec Youssouf Amine Elalamy


Le Centre culturel français de Ramallah a pu entrer indirectement dans la boucle des événements organisés autour de Plaisir de Lire, en recevant ce 3 mai une conférence de l'écrivain franco-marocain, Youssouf Amine Elalamy. Le jeune auteur francophone a principalement traité de son roman "Les clandestins", primé en 2001 par le Prix Grand Atlas et cette année par Plaisir de Lire. Il a ainsi pu disserter devant une quarantaine d'intellectuels de Ramallah sur la condition des migrants clandestins, et particulièrement du traitement de déshumanisation qu'ils subissent en tant que statistiques : au romancier de leur redonner une âme. Un long débat a été engagé montrant l'intérêt du public.
Auparavant, Aline Bernard a présenté Plaisir de Lire, dont elle est le créateur et qui en supervise l'organisation. Il s'agit de sélectionner quelques écrivains de la Méditerranée, de demander à des écoliers et à des lycéens d'en lire un bref roman et de leur adjuger un Prix ainsi que leur permettre des rencontres : une façon valorisante et particulièrement ludique d'amener les jeunes à la lecture.
Le duo a longuement et luxueusement été reçu par l'Ambassadeur du Royaume du Maroc à Ramallah, le très cultivé Mohamed Elhamzaoui, avant de déjeuner avec la Ministre de la culture palestinienne, Siham Bargouti, et après la conférence il aura eu l'occasion de visiter le Centre culturel Khalil Sakakini et de rencontrer sa direction.
Youssef Amine Elalamy a aussi donner une conférence à un public d'étudiants à l'Université de Hébron, public qui avait quant à lui participé aux sélections et aux votes de Plaisir de Lire... Merci donc à Aline Bernard et à Youssouf Amine Elalamy pour ce crochet si instructif par Ramallah !

Photographies de Marianne Skorpis

dimanche 2 mai 2010

la France au festival international de danse contemporaine de Ramallah : "3'23" de Mathilde Monnier

Splendide spectacle que ce "Pavlova 3'23" où Mathilde Monnier livre au public ses sentiments sur l'agonie. Le sujet était dur et difficile, voire violent, et a particulièrement saisi les Palestiniens venus nombreux assister à cette performance qui représentait la France au Festival international de danse de Ramallah, ce vendredi 30 mai. Représentation au plus haut niveau, s'il en est ! La réputation internationale de Mathilde Monnier est loin d'être usurpée, et la troupe de la chorégraphe de Montpellier allie dans sa danse tant une technicité incontestable, qu'un grand sens du jeu, de la représentation dans tous ses états et de la distance : tout ce qui constitue l'intelligence d'un spectacle dans la véritable acception du mot "contemporain". Entre la photographie de guerre et la violence intellectuelle d'une approche du monde à la façon des "Choses" d'un Pérec, un défilé morbide s'organise sur scène où les danseurs doivent livrer bataille pour un dernier instant de survie. Parfois avec un humour corrosif et doux-amer, mais bien souvent c'est la tristesse de ce dernier soupir qui est omniprésente, la déchéance dans lequel il nous entraine aussi, la profonde humilité encore.
Un spectacle terriblement humain, terriblement juste et qui ne pouvait que rencontrer un échos terriblement vrai auprès d'un public tel celui de Palestine, public qui a été d'une attention remarquable et remarquée par les artistes.
Par ailleurs, l'Allemagne ayant invité la brillante Sacha Waltz pour son superbe et tonitruand spectacle "Zweiland", là encore si humain, il n'est pas vain de dire que le Centre culturel franco-allemand de Ramallah s'est investi au meilleur de la danse de ses deux pays respectifs pour participer à un festival d'une programmation irréprochable.
Partenaires : Seryet Ramallah, CulturesFrance, Centre culturel français de Gaza

Journée internationale de la danse : 7273 au Centre !

C'est avec beaucoup de générosité, et d'a propos, que la compagnie suisse 7273, invitée par le Festival de danse contemporaine de Ramallah, a proposé d'effectuer une double performance au Centre culturel franco-allemand de Ramallah ce jeudi 29 avril, Journée internationale de la danse. A propos car les deux danseurs sont français et le manager de la compagnie, suisse dont la langue maternelle est l'allemand. Une excellente raison de monter cet événement au Centre ! Laurence Yadi et Nicolas Cantillon ont effectué chacun un solo, sur la terrasse et dans le corridor du Centre... Force et densité ont été offertes à un public d'étudiants et de passants... tous étonnés et ravis d'un tel impromptu. Une approche de la danse contemporaine, didactique et ludique s'il en est... Et un moment fort offert à tous !
Photographies de Laurence Yadi et Nicolas Cantillon prises par Ronja Dittrich

Partenaires : Cie 7273, Seryet Ramallah, Goethe Institut