C’est là la dernière partie du Colloque financé par le Fonds d’Alembert pour la diffusion de la pensée française, monté par Lucienne d’Alençon du Centre culturel français de Naplouse, et qui consistait en l’organisation d’une pléiade de conférences à travers tous les Centres culturels français des Territoires Palestiniens.
Ramallah a eu la chance d’accueillir le 22 novembre la pétillante Jihane Sfeir, qui aura partagé avec un public attentif ses recherches sur les « Identifications nationales et constructions des frontières – Les Palestiniens au Liban (1947-1952) », en partie sujet de sa thèse et objet d’une publication. Elle a pu ainsi démontrer comment les Palestiniens du Liban se sont fondés une identité propre, tout d’abord en opposition à Israël et avec la culture libanaise, puis par la suite et paradoxalement contre cette même culture. Faute d’intégration, faute de futur possible. C’était d’ailleurs là le principal objet de cette intervention que de montrer la détérioration des relations entre les deux communautés due tant à des facteurs historiques, religieux que sociaux, mais aussi comment cette détérioration a pu modifier le paysage politique libanais lui-même.
Aminata Tembély, dont la contribution portait sur « L’art et l’identité chez les Palestiniens de Jordanie » a principalement tenté de répondre à cette question d’identité à travers les différences d’expériences des artistes palestiniens vivant en Jordanie et ceux vivant en Europe ou aux Etats Unis. Elle a pu s’appuyer sur le film « Borderlands » d’une réalisatrice palestinienne. Elle a eu la chance d’avoir dans son public d’aussi éminents spécialistes que Véra Tamari ou Mahmoud Abuashash, pour qui le sujet n’a aucun secret.
Enfin, la troisième conférence de Véronique Bontemps, chercheur à l’Université d’Aix Marseille et boursière de l’Institut Français du Proche Orient pour sa thèse sur les savonneries de Naplouse a été annulée, la conférencière s’étant vue l’accès refusé à l’aéroport de Ben Gourion et ayant été refoulée vers la France.
Partenaires : Centre culturel français de Naplouse, Bureau de la coopération universitaire du Consulat général de France à Jérusalem
Ramallah a eu la chance d’accueillir le 22 novembre la pétillante Jihane Sfeir, qui aura partagé avec un public attentif ses recherches sur les « Identifications nationales et constructions des frontières – Les Palestiniens au Liban (1947-1952) », en partie sujet de sa thèse et objet d’une publication. Elle a pu ainsi démontrer comment les Palestiniens du Liban se sont fondés une identité propre, tout d’abord en opposition à Israël et avec la culture libanaise, puis par la suite et paradoxalement contre cette même culture. Faute d’intégration, faute de futur possible. C’était d’ailleurs là le principal objet de cette intervention que de montrer la détérioration des relations entre les deux communautés due tant à des facteurs historiques, religieux que sociaux, mais aussi comment cette détérioration a pu modifier le paysage politique libanais lui-même.
Aminata Tembély, dont la contribution portait sur « L’art et l’identité chez les Palestiniens de Jordanie » a principalement tenté de répondre à cette question d’identité à travers les différences d’expériences des artistes palestiniens vivant en Jordanie et ceux vivant en Europe ou aux Etats Unis. Elle a pu s’appuyer sur le film « Borderlands » d’une réalisatrice palestinienne. Elle a eu la chance d’avoir dans son public d’aussi éminents spécialistes que Véra Tamari ou Mahmoud Abuashash, pour qui le sujet n’a aucun secret.
Enfin, la troisième conférence de Véronique Bontemps, chercheur à l’Université d’Aix Marseille et boursière de l’Institut Français du Proche Orient pour sa thèse sur les savonneries de Naplouse a été annulée, la conférencière s’étant vue l’accès refusé à l’aéroport de Ben Gourion et ayant été refoulée vers la France.
Partenaires : Centre culturel français de Naplouse, Bureau de la coopération universitaire du Consulat général de France à Jérusalem
Photographies de haut en bas : Jihane Sfeir et Aminata Tembély avec le traducteur Mahmoud Saada
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