Ce mercredi 30 septembre, dans le cadre de son Café littéraire, le Centre culturel français de Ramallah a organisé sa deuxième table-ronde sur les femmes, dont le thème était « Femmes, Palestiniennes, politiques ». La soirée était animée par l’universitaire Joséphine Lama.
En substance, la ministre de la Culture palestinienne, Siham Barghouti, a avoué avoir été influencée et surtout encouragée dans sa carrière politique par tous les sacrifices effectués par ses proches afin qu’elle puisse mener une lutte, engagée avec la guerre de 1967. Il reste qu’elle pense que tous les partis politiques palestiniens, et pas seulement le gouvernement, devraient donner plus de droits et de responsabilités aux femmes.
La directrice du Centre des études féministes, Salma Aweida, a rappelé que toute liberté sociale commence par l’obtention des libertés individuelles. C’est parce qu’elle a vécu des liquidations d’étudiants par l’armée israélienne, qu’elle-même étudiante a décidé de s’engager. Elle milite âprement pour que les femmes aient un droit de décision et de choix sans contrôle de leur famille ou de la société.
Amneh Rimawi, directrice de l’Union générale des travailleurs palestiniens, a mis l’accent sur le rôle des syndicats dans l’émancipation féminine et leur accès aux pouvoirs, notamment par l’éducation des travailleuses sur leurs droits.
Fadwa Barghtoui, épouse de Marwan Barghouti et membre du Conseil révolutionnaire, s’est présentée comme avocate dont la lutte a débuté avec l’emprisonnement de son mari par Israël. Elle a rappelé que le fonctionnement de la société palestinienne et son système législatif restent profondément discriminatoires à l’égard des femmes.
Enfin, Nahla Qura, qui longtemps a dirigé la culture pour la Municipalité de Ramallah et aujourd’hui pour le Gouvernorat de Ramallah-Al Bireh, a tenu a insister sur le fait que la femme palestinienne est depuis très longtemps engagée en politique, qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène récent, ce qui est un objet de fierté, tout en faisant remarquer que d’énormes progrès restent à faire, ne serait-ce qu’au vu du dernier Congrès du Fateh, où sur 2700 participants seuls 250 étaient… des femmes !
Dans le public, entre autres interventions, la directrice du théâtre El Theatro de Tunis, Zineb Ferhat, de passage à Ramallah, a rappelé combien la condition féminine des palestiniennes était plus évoluée que dans le reste du monde arabe. La directrice du Popular Art Center, Iman Hamouri, a précisé que l’émancipation de la femme passait par celle de toute la société, et celle de l’homme aussi.
Une soirée dédiée aux libertés et à l’évolution nécessaire de toute société, dans cet espace de libertés de penser qu’est le Centre culturel français de Ramallah…
En substance, la ministre de la Culture palestinienne, Siham Barghouti, a avoué avoir été influencée et surtout encouragée dans sa carrière politique par tous les sacrifices effectués par ses proches afin qu’elle puisse mener une lutte, engagée avec la guerre de 1967. Il reste qu’elle pense que tous les partis politiques palestiniens, et pas seulement le gouvernement, devraient donner plus de droits et de responsabilités aux femmes.
La directrice du Centre des études féministes, Salma Aweida, a rappelé que toute liberté sociale commence par l’obtention des libertés individuelles. C’est parce qu’elle a vécu des liquidations d’étudiants par l’armée israélienne, qu’elle-même étudiante a décidé de s’engager. Elle milite âprement pour que les femmes aient un droit de décision et de choix sans contrôle de leur famille ou de la société.
Amneh Rimawi, directrice de l’Union générale des travailleurs palestiniens, a mis l’accent sur le rôle des syndicats dans l’émancipation féminine et leur accès aux pouvoirs, notamment par l’éducation des travailleuses sur leurs droits.
Fadwa Barghtoui, épouse de Marwan Barghouti et membre du Conseil révolutionnaire, s’est présentée comme avocate dont la lutte a débuté avec l’emprisonnement de son mari par Israël. Elle a rappelé que le fonctionnement de la société palestinienne et son système législatif restent profondément discriminatoires à l’égard des femmes.
Enfin, Nahla Qura, qui longtemps a dirigé la culture pour la Municipalité de Ramallah et aujourd’hui pour le Gouvernorat de Ramallah-Al Bireh, a tenu a insister sur le fait que la femme palestinienne est depuis très longtemps engagée en politique, qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène récent, ce qui est un objet de fierté, tout en faisant remarquer que d’énormes progrès restent à faire, ne serait-ce qu’au vu du dernier Congrès du Fateh, où sur 2700 participants seuls 250 étaient… des femmes !
Dans le public, entre autres interventions, la directrice du théâtre El Theatro de Tunis, Zineb Ferhat, de passage à Ramallah, a rappelé combien la condition féminine des palestiniennes était plus évoluée que dans le reste du monde arabe. La directrice du Popular Art Center, Iman Hamouri, a précisé que l’émancipation de la femme passait par celle de toute la société, et celle de l’homme aussi.
Une soirée dédiée aux libertés et à l’évolution nécessaire de toute société, dans cet espace de libertés de penser qu’est le Centre culturel français de Ramallah…
Photographies de Lucia Cristina Estrada Mota.
Photo du milieu avec de gauche à droite Sama Aweida, directrice du Centre des études féministes, Siham Barghouti, ministre de la Culture et Fadwa Barghouti, avocate et membre du Conseil révolutionnaire.
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