Ce fut une magnifique ouverture que celle de cette 3ème édition de la Biennale de Riwaq, avec des discours attendus, particulièrement virulents et d’une grande intelligence, du Premier ministre Salem Fayed, de la co-présidente de Riwaq Suad Alamri et de la Représentante de la Palestine à Bruxelles, Leïla Shahid. Il faut dire que les problèmes de patrimoine, donc de mémoire, donc d’identité, mais aussi de présent et de futur, sont autant de plaies béantes en cette terre, scindée sous le slogan d'"une terre sans peuple pour un peuple sans terre", comme l'aura rappelé Suad Alamri. Le discours d’aussi éminentes personnalités devant la «carte réelle» de la Palestine, dessinée sur un fond du rouge de la colère, carte qui n’est pas sans rappeler cet Archipel de la Palestine dessiné par un artiste européen, était particulièrement émouvant… Riwaq, sans conteste, est au coeur du problème.
En deuxième partie de cette ouverture, les commissaires de l’événement ont rappelé leur démarche : bien entendu Khalil Rabah, le commissaire principal, suivi de Charles Esche et Reem Fadda et de Jack Persekian et Nina Montmann.
Cette Biennale est à l’image de Riwaq : inattendue, pleine de surprises, à l’encontre de toutes les idées reçues et des démarches déjà tracées : moderne et innovante ! Très peu de tables-rondes pour ciseler des concepts et en transmettre l’essence, énormément de voyages sur le terrain, d’échanges d’idées, de savoir-faire et de cartes de visites. De la connaissance et de la mise en réseau pour tout mot d’ordre. Et ce sera là sans aucun doute la façon la plus efficace de faire avancer les choses dans la région. Mais c’est aussi, outre les visites de sites, nombreuses et variées, des réceptions, des fêtes, des dîners, autant d‘occasions de partager différemment et, sans doute aucun, tout aussi sérieusement.
Cinquante experts internationaux et palestiniens sont réunis pour conduire cet imposant bateau qui déjà avait appareillé sur les quais de Venise, puisque cette même "construction" avait constitué le pavillon de la Palestine - sa première participation - à la dernière Biennale de Venise. Une façon de tresser liens, énergies humaines et espaces, inédite et créative. Bravo à toute l’équipe de Riwaq, à sa direction et à ses commissaires : beaucoup de risques ont été pris pour autant de résultats obtenus !
En deuxième partie de cette ouverture, les commissaires de l’événement ont rappelé leur démarche : bien entendu Khalil Rabah, le commissaire principal, suivi de Charles Esche et Reem Fadda et de Jack Persekian et Nina Montmann.
Cette Biennale est à l’image de Riwaq : inattendue, pleine de surprises, à l’encontre de toutes les idées reçues et des démarches déjà tracées : moderne et innovante ! Très peu de tables-rondes pour ciseler des concepts et en transmettre l’essence, énormément de voyages sur le terrain, d’échanges d’idées, de savoir-faire et de cartes de visites. De la connaissance et de la mise en réseau pour tout mot d’ordre. Et ce sera là sans aucun doute la façon la plus efficace de faire avancer les choses dans la région. Mais c’est aussi, outre les visites de sites, nombreuses et variées, des réceptions, des fêtes, des dîners, autant d‘occasions de partager différemment et, sans doute aucun, tout aussi sérieusement.
Cinquante experts internationaux et palestiniens sont réunis pour conduire cet imposant bateau qui déjà avait appareillé sur les quais de Venise, puisque cette même "construction" avait constitué le pavillon de la Palestine - sa première participation - à la dernière Biennale de Venise. Une façon de tresser liens, énergies humaines et espaces, inédite et créative. Bravo à toute l’équipe de Riwaq, à sa direction et à ses commissaires : beaucoup de risques ont été pris pour autant de résultats obtenus !
Le Centre culturel français de Ramallah et le Goethe Institut ont été les organisateurs de la fête d'ouverture de la Biennale, dans les locaux de l'ancien campus de l'université de Birzeit, demeure de Hannah Nasser et Tania Tamari.
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