La projection le 29 septembre 2009, dans la série Docommentaire, de « Chacun sa Palestine » de Nadine Naous et Léna Rouxel a été sans aucun doute l’opportunité d’ouvrir l’année universitaire avec un événement des plus émouvants. La Palestine de ces jeunes nés dans des camps de réfugiés au Liban et qui n’ont jamais vu leur pays est un Palestine imaginaire, chimérique, mythique sans aucun doute, mais profondément ancrée en eux. Une Palestine faite de bribes du passé raconté par les aïeux, du continuum tragique présenté dans les journaux des chaînes télévisées, des grands discours du raïs où il raconte le dénuement de tout un peuple, et de la construction de leurs propres imaginaires. Une Palestine de rêves, une Palestine politisée mais si loin des réalités, une autre Palestine, inatteignable et sans cesse désirée.
Nadine Naous et Léna Rouxel ont réussi ce pari difficile s’il en est de faire un film qui raconte avec énormément de justesse et d’humour la beauté et la fragilité d’une jeunesse désemparée, sans passé et sans avenir comme l’aura redouté Yasser Arafat, mais souriante toujours, si vivante sans qu’elle le sache et d’une volonté de profonde honnêteté. Magnifique. La salle Arte du Centre culturel français de Ramallah était comble, et chacun en est sorti un étrange sourire aux lèvres, habité par la pertinence de ce documentaire.
Nadine Naous et Léna Rouxel ont réussi ce pari difficile s’il en est de faire un film qui raconte avec énormément de justesse et d’humour la beauté et la fragilité d’une jeunesse désemparée, sans passé et sans avenir comme l’aura redouté Yasser Arafat, mais souriante toujours, si vivante sans qu’elle le sache et d’une volonté de profonde honnêteté. Magnifique. La salle Arte du Centre culturel français de Ramallah était comble, et chacun en est sorti un étrange sourire aux lèvres, habité par la pertinence de ce documentaire.
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